Les deux tarés d'Hawkins [Tome 1]

Chapitre 14

Nous finissons par partir de ma maison sans que j'oublie d'emporter une invitation avec moi je compte bien m'incruster à cette petite fête qui sera aussi en soi un peu la mienne.

Nous sommes tous assis dans le van personne ne parle ma musique résonnant toujours dans mes oreilles. J'ai peur, j'ai peur que cette musique ne soit plus celle que j'aimais autant qu'avant à force de l'écouter et de me ressasser toujours et encore les mêmes souvenirs en boucle.

Max qui se trouve à mes côtés a également commencé d'écouter sa musique favori qui se nomme running up that Hill de Kate Bush. Cette chanson est vraiment bien elle a vraiment des paroles poignantes.

Absolument personne est au courant pour la fête d'anniversaire, la date. Je compte bien le dire à personne et j'irai seul. J'ai de nombreux choses à faire comme me trouver une tenue qui soit bien évidemment tout l'inverse de ce qu'elle a demandé, donc tout sauf noir.

Je suis tellement dans mes pensées que je ne remarque pas que nous sommes arrivés.

- Et oh Cora. On est arrivé. Me signale Robin.

Nous descendons du van, nous sommes devant une maison que je ne connais pas.

- On est où là les gars ?

- Chez Rick.

- Rick ?

- Mon fournisseur mais il est en prison et j'ai les clés. Me répond Eddie.

Je les suis mais me stop rapidement en voyant que nous sommes au bord d'un lac.

Je suis comme tétanisée, j'ai envie de partir mais mes pieds restent fixé au sol.

Les autres finissent par remarquer que je me suis arrêtée.

- T'as vu c'est beau. Me lance Dustin.

- Putain de merde ! Cora !

Eddie se précipite vers moi. Il se place devant moi.

- Regarde moi ! Cora. Regarde moi.

Mon regard est vide d'émotions. Je me suis perdue dans mes souvenirs les plus sombres.

- Cora !

Les autres ont dû comprendre qu'il se passait un truc pas normal car je sens qu'on m'entoure.

Du côté de Eddie.

Je tenais Cora dans mes bras telle une princesse. Elle n'arrêtait pas de me rappeler de la lâcher mais je ne voulais pas qu'elle parte loin de moi, ayant peur de la reperdre une nouvelle fois. Puis elle s'est approchée de mon visage et sans que je m'y attende elle m'a embrassé à la commissure des lèvres. J'étais déstabilisé et elle s'est enfui en courant comme une gamine de 4 ans.

Je suis resté plantée sur place comme un pantin je ne savais plus quoi faire ni quoi dire, pour le coup je m'y attendais vraiment pas. C'était.....je ne serai vraiment vous le décrire.