Apprends-moi...

3

– Alicia –

Je le smack vite fait et sors de la maison pour me diriger vers mon travail. Je travaille dans le marketing.

J'arrive et entre directement dans mon bureau, je finalise les derniers effets pour la présentation du nouveau produit, si celui-ci se vend bien. Notre boîte prospérera encore plus.

...– Alicia ?

Je me retourne un peu trop rapidement ce qui me fait mal à mon cou, je grimace même.

— Oui ?

Secrétaire– mademoiselle Véronique, te veux dans son bureau tout de suite. Les nouveaux investisseurs sont arrivés

— D'accord, j'arrive.

Elle sort de la pièce et je touche ma chaîne qui ne quitte jamais mon cou, je fais une petite prière dans mon coeur et me dirige vers la salle de réunion.

J'entre dans la pièce, salut tout le monde et fait un sourire, je me pose devant l'écran et projette notre produit.

Les images défilent et j'explique tout avec cet air professionnel, je les vois hocher la tête et discuter entre eux à chaque étape. Et quand je termine, ils se mettent tous à applaudir. Je les gratifie d'un sourire.

Homme– Nous allons discuter entre nous, et nous vous rappellerons dans les jours qui viennent. Merci

Ils sortent et je reste avec mon associée.

Véro– c'était super comme d'habitude

— merci *sourit* ça m'a prit beaucoup de temps, espérons juste que ça soit la bonne.

Véro– Ils étaient époustouflés, t'en fais même pas. On les a dans la poche

Je souris et rentre dans mon bureau, Véronique et moi, nous connaissons depuis l'université. Notre relation a toujours été plus professionnel qu'amical, on se côtoie mais ça s'arrête là. On a jamais eu l'occasion d'arriver jusqu'au stade d'amitié.

J'étais à fond sur mes recherches lorsque le bruit d'une notification m'a dérangé, je regarde et tombe sur un message de mon frère. Je le téléphone directement après.

— Dy' !

Dylan– t'es au bureau là ?

— euh- oui, tu peux passer si tu veux

Dylan– j'arrive dans un quart d'heure

— t'es sûr que ça va toi ?

Dylan– j'arrive, on va parler

Il raccroche directement, je souffle. Je déteste qu'on me raccroche au nez vraiment c'est un truc qui me met en rogne.

Je continue à travailler, lorsque ma secrétaire me téléphone pour me prévenir de l'arrivée de mon frère. Il entre, et je le prends direct dans mes bras. Il a l'air super tendu.

— Dy' ?

Dylan– Bah ma fimbi m'a quitté

— hein ?