– Jordan –Les rires inondent la pièce, aujourd'hui on a signé un très gros contrat avec des investisseurs italiens. Comment on est aux anges là.
Travis– Faut trinquer là
Je prends mon jus de pomme et trinque avec, les autres rigolent de moi mais vas-y je m'en fous. Ça fait six mois que je n'ai plus toucher à l'alcool et je compte bien continuer sur cette lancée.
On danse, on discute fin' on fait tout les blabla. On festoye cette réussite dont plus personne n'avait espoir. Au même moment mon téléphone sonne, je laisse les autres et entre dans mon bureau.
— Papa ?
Papa– Félicitations mon grand
— au pire appelle moi juste Jordan nah ? *rigole* tu m'appelles on dirait j'avais encore 13 ans
Papa– Olinga ka douceur te
— Tu amoches ma langue là *rigole* évite
Papa– Attends bref c'est quand tu viens voir tes sœurs là, depuis elles te demandaient. Je commence à avoir des maux de tête la vie
— Bientôt seulement t'inquiètes
Papa– Ouais et du coup...
On continue à parler affaire encore plusieurs minutes puis on je raccroche car ce n'est pas très poli de laisser les autres seuls alors que nous fêtons tous la réussite de notre boîte.
Quand je rentre la plupart sont retournés chez eux, car je leur ai donné la journée.
— En vrai, toi je sais même pas ce que tu fous ici hein
Travis– *rigole* laisse moi
— Sdf va
Travis ne travaille pas avec moi, il travaille dans une entreprise familiale qui gère les hôtels dans plusieurs pays. En vrai, c'est un peu un fils de bourg mais c'est le gars le plus simple que je connaisse.
Travis– Maintenant on fait quoi ?
— Je ne sais pas ce que toi tu vas faire mais moi je vais au cimetière
Travis– et si je t'accompagnais ?
— Je veux être seul au fait
Travis– Je vais t'attendre au petit bar à côté, chut ce n'est pas négociable
— Connard
Il rigole puis on se dirige vers la sortie, je commence par acheter des fleurs. Des tulipes plus précisément.
Travis descend, pars dans le petit bar et moi je me dirige vers sa tombe. Sur le gravier on a écrit sa date de naissance et de sa mort en italique. Je glisse mes doigts sur ceux-ci avant de lire dans mon cœur.
Danielle Johnson
Danielle était métissée, une bouche rosée, des yeux noisettes... Elle était magnifique.

VOUS LISEZ
Apprends-moi...
Romance« De crainte, il n'y en a pas dans l'amour; mais le parfait amour jette dehors la crainte, car la crainte implique un châtiment ; et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. » ...