– Alicia –Professeur– C'est fini pour aujourd'hui
Je range mes affaires vite fait mais quand je voulais franchir la porte, le professeur m'interpelle.
— Oui ?
Professeur– Alicia c'est ça ?
— Exactement
Professeur– Moi c'est Drew
J'ai arqué un sourcil.
— Je sais que vous vous appelez Drew Hamilton professeur, pas besoin de me le rappeler.
Ma voix était glaciale, je le faisais consciemment. J'ai entendu beaucoup de rumeurs concernant ce professeur, il n'est pas très âgé. Il doit avoir 5 à 8 ans de plus que moi, du coup il use de ses charmes car je dois l'avouer il n'est pas moche à regarder.
Mais un coureur de jupon.
Professeur– Pourquoi-
— Écoutez, je n'ai pas beaucoup de temps à perdre là. Pourquoi m'avez-vous arrêter ? Voudriez-vous de l'aide pour quelque chose ou ai-je fait une erreur au tp ?
Professeur– Aucunement, je voulais juste vous parlez et pourquoi pas faire amplement connaissance ?
Déjà que je me suis réveillée avec une humeur frappante, dites merci aux anglaises qui viennent de débarquer. Il vient me les casser.
Je croise mes bras.
— Devrais-je vous rappeler qu'est-ce que vous faites dans cet établissement ? Vous êtes là pour enseigner, et à ce que je sache. Le règlement vous interdit de côtoyer les élèves en dehors du cadre éducatif, et là vous voulez l'enfreindre ? Voulez-vous vous retrouver sans boulot ?
Il me regarde juste.
— Et n'osez même pas me faire du chantage sur mes résultats ou etc car je pourrais vous poursuivre en justice pour mauvaise conduite à l'égard de ma personne ou même négligence du devoir civique car c'est un devoir de veiller à ce que tout le monde puisse avoir une éducation.
Professeur– Vous-
— Vous ne savez pas à qui vous vous frottez, ce n'est pas parce que j'étudie que je ne suis rien en dehors *sourire en coin* Bonne journée monsieur Hamilton.
Je sors de l'auditoire en soufflant, il voulait faire ce qu'il fait avec les autres filles de ce bahut ? Et puis quoi encore, plus jamais un homme n'aura une quelconque influence sur moi. Plus jamais.
Je prends la route vers chez moi, et lance mon sac dès que je franchis la porte. J'ai un mal de ventre là qui m'attrape immédiatement.
Fait chier.
Je m'assois sur le canapé et ferme les yeux en respirant doucement jusqu'à ce que la douleur passe. J'ai envie de ne rien faire carrément. Au même moment, mon téléphone se met à sonner. Je le prends sans regarder et décroche.

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Apprends-moi...
Romance« De crainte, il n'y en a pas dans l'amour; mais le parfait amour jette dehors la crainte, car la crainte implique un châtiment ; et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. » ...