– Alicia –Mon regard est plongé dans le vide, je suis en face d'une femme mais pour être honnête je ne sais même pas ce qu'elle raconte. Je suis toujours abasourdie par les événements d'il y'a un mois.
Je pose mes yeux sur mes mains qui tremblent encore malgré tout ce temps. Et les événements refont surface dans ma mémoire.
-Flashback-
Je tremble de tout mon être lorsque j'entends le click, je déglutis.
C'est ma fin là.
La porte s'ouvre doucement puis je l'entends rire, mes larmes se mettent à couler d'elles-mêmes. Je vois son visage apparaître puis sans crier garde il m'attrape le bras.
— Kellon lâche moi ! *crit*
Kellon– Je vais te montrer toi, tu n'es qu'à moi tout seul !
Il m'emmène dans le salon et me jette par terre avant de me ruer de coup comme si j'étais un bonhomme. Mes yeux me font mal, ma gorge est irritée par le nombreux cris que je ne fais que pousser depuis qu'il a levé la main sur moi.
Kellon– Tu vois ce que tu me fais faire Alicia !? Tu vois quel genre de monstre je deviens par ta faute ! *crit*
Je tremble de tout mon corps et pleure silencieusement. Puis je sens ses mains caressant ma jambe, ça non ! Je me remet à bouger dans tout les sens.
— Kellon non ! Tu peux me battre mais pas ça ! Non !
Kellon– tu me fais mal à la tête *gifle* et je fais ce que je veux d'abord
Il me prend et m'allonge sur le canapé, je me débat malgré le fait que tout mes membres me font mal mais rien à faire. Il pose ses lèvres sur mon cou et mes larmes doublent de quantité. Je regarde la porte encore et encore mais en voyant personne arrivé, je ferme les yeux.
Il caresse mes jambes montant doucement à mes cuisses, j'ai mal. Je me sens sale et-
...– Enlève tes sales pattes de ma sœur enculé !
J'ouvre les yeux, et vois Dylan entrain de frapper Kellon. Pas avec des petits coups hein, ça je vous jure que même ses aïeux les sentent.
— Dylan...
Il s'arrête et vient me prendre dans ses bras me demandant si je vais bien, ses yeux sont imbibés de larmes lorsqu'il regarde comment je suis amoché. La haine transperce même celui-ci.
Dylan– C'est fini d'accord ? On va rentrer chez nous et-
Kellon venait de le tirer vers lui et de lui donner des coups. J'ai commencé à crier mais rien, c'est Kellon qui a l'avantage. Il étranglait mon frère lorsque sans réfléchir je suis allée dans mes affaires et fais sortir mon arme.
— Enlève tes pattes de mon frère !
Kellon– Mdr, tu ne tireras pas vas-y casse toi
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Apprends-moi...
Romance« De crainte, il n'y en a pas dans l'amour; mais le parfait amour jette dehors la crainte, car la crainte implique un châtiment ; et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour. » ...