Chapitre 17

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Ça fait maintenant 15 jours que j'habite avec Carter et je suis comme sur un petit nuage.

Jessy sort demain de l'hôpital et j'ai prévu de lui faire une petite fête de retour à la maison.

Ça fait quelques jours que je ne me sens pas trop bien, ballonnement,nausées et maux de têtes par intermittence.

Mon état de santé inquiète un peu Carter, j'ai beau lui dire que ça va passé et que c'est sans doute les prémices de la venue mensuelle de mes menstruations mais il a insisté pour que je consulte un médecin si dans quelques jours je ne vais toujours pas mieux.

Aujourd'hui je dois finir les dernières courses pour la fête. Heureusement je ne serais pas seule pour gérer tout ça.

Cléo va m'aider au niveau de la cuisine et Hannah et Thomas au niveau de la décoration.

Dan n'est pas au courant pour la fête car il ne sait pas garder un secret et qu'à coup sûr il aurait vendu la mèche.

Lilly est actuellement en France et je suis soulagée, je ne suis donc pas obligée de l'invité. Elle aurait à coup sûr gâcher les festivités.

- Bonjour mon amour, me dit Carter en me prenant dans ses bras.

Oh ! Mon amour ? C'est nouveau ça.

- Tu as bien dormi ?, est le seul truc intelligent que je pense à dire à ce moment là, trop chambouler par les mots qu'ils venaient d'employer.

- Mieux que toi en tout cas, tu sembles un peu préoccupé en ce moment Maïa, me dit mon beau brun en me caressant les cheveux.

Je ne sais pas trop.

- Non, pas du tout.

- Tu ne regrettes toujours pas de vivre avec moi ?

Qu'il est bête quand il s'y met.

- Non, bien sûr que non, mais peut être que toi si ?

Il m'écarte de lui, pour pouvoir s'emparer de mes lèvres.

Il me soulève et m'assoit sur l'îlot central de la cuisine avant de passer ses mains sous le T-shirt que je lui ai volé et qui me sert de pyjama et d'enlever ma petite culotte.

On se sépare à bout de souffle. Mais ses mains parcours toujours mon corps.

Il caresse sensuellement mes cuisses puis effleure mon intimité avant de remonter vers mon ventre et mes seins.

Ils titillent mes tétons quelques secondes avant de s'emparer du bas du T-shirt pour me l'enlever quand la sonnerie de la porte d'entrée retentit.

Il me fait descendre de mon perchoir et me rend ma culotte.

À plus tard orgasme...

- Qui que ce soit je vais le tuer, l'entendis-je grommeler en allant ouvrir la porte.

Je ne peux m'empêcher de glousser.

- Cléo, Thomas et Hannah, que faites vous là d'aussi bon matin, leur demande l'homme que j'aime irriter.

Le pauvre il va pas pouvoir cacher longtemps sa frustration.

Il les laisse passer et leur indique la cuisine avant de monter pour s'habiller.

- On a interrompu quelque chose ?, demande Hannah d'humeur taquine.

Je rougis et me met dos à eux pour qu'ils ne le remarquent pas.

- Je vous sers du café ?

- Bonne idée, on va en avoir besoin avec la journée shopping qui nous attend, me répond Cléo devant le regard livide de Thomas.

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