D' ombre et de lumière

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10.09.2022


Ton comportement vis- à- vis de ma personne à l’ extérieur de ta zone de confort me reste en travers de la gorge. Je ne parviens pas à intégrer le fait que tu puisses te montrer bienveillant uniquement quand ça t’ arrange et moyennant finances. Tu réfutes illico mes arguments, tente de vaines explications que je refuse d’entendre.

Comment te croire ? Je remets tout en question, à commencer par la gestalt thérapie puis l’ écriture. Je te l’ exprime donc ainsi grâce à mon sens aigu de la métaphore dans le plus sensationnel des ultimes soupirs :

« Anéantie, écoeurée, tourmentée, aliénée par cette tristesse infinie, Petite Plume vagabonde et désinvolte demeure fidèle à son intime convictions lorsque ton rictus dénué d’ empathie Ô Emblématique Horizon Sauvage s’ allie désormais au souffle de ce vent mercantile lors de cette ultime provocation pour l’ emporter sur l’ autre rive à travers les flots amers de cette inouïe déception s’ abreuvant jusqu’ à la lie de ce fulgurant torrent d’ émotions foudroyant à jamais cette intarissable source d’ inspiration !

Ainsi, jonchant le sol telle cette carcasse exsangue aguichant l’appétit démesuré de ces charognards sans vergogne aucune, rejetée, piétinée, dévêtue de son soyeux plumage sous la lueur de cette sinistre lune, elle grave de son sang dans la noirceur de ce bitume, les ultimes vers de sa surréaliste poésie lors du plus sensationnel des ultimes soupirs rendu dans cet état de semi- euphorie.

Ô ne lui subsisteront désormais dans cette légère brise automnale que les effluves de cet encrier vide devenu si bancal auquel elle s’ était enchaînée pour tenter de survivre au point d ’en mourir titillée par ce flamboyant mais sarcastique sourire ! »

11. 09 – 18. 12. 2012


Je te boude quelques jours mais je reprends rapidement contact avec Toi. Ensemble, nous décortiquons ce malaise :

- « Je suis en colère contre toi, tu n’as manifesté aucun intérêt à l’activité que je présentais lors de la fête ! Tu n’es même pas venu me saluer !

- Erin, c’est faux. La veille lors du concert, je suis venu vous serrer la main à Toi, Audric et vos filles.

- Ce n' est pas ça que je te reproche et ce n’est pas de ce jour là dont je te parle mais du lendemain ! De toute façon, tu étais bourré. Si tu avais été face à un poteau, tu lui aurais sans doute déclamé des poèmes !

- Pour en revenir à la poésie, effectivement, je ne suis pas venu à ton stand.

- Ha bon ? Pourtant, ta compagne et toi y étiez présents. Elle a regardé les poèmes accrochés sur les cordes ! Je ne suis pas aveugle… Tu es resté en retrait tout en buvant une bière puis tu t’ es barré comme si je n’existais pas !

- Ecoute Erin, je n’ ai pas de compte à te rendre sur ma façon d’ agir et encore moins à l’ extérieur !

- Je ne suis pas d’ accord ! Tu savais pertinemment que je serais présente. Nous en avions discuté les séances précédentes. Je t’ avais exposé fièrement mon projet dans ses moindres détails… Tu m’avais dissuadée d’y participer… Je comprends mieux pourquoi maintenant !

- Ah ! Et pourquoi selon toi ? Explique- moi ça...

- Parce que tes clients n’ont d’ intérêt à tes yeux qu’ ici ! Ailleurs, ils ne sont rien, n’ existent même pas !

L' Antre-NousTome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant