Chapitre 10. Je n'ai pas tué papa.

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          Quelques jours plus tard...

Callie est assise à sa fenêtre sur son joli fauteuil en velours rose. Son téléphone posé à côté d'elle, elle hésite à appeler sa sœur Nelly. Peter observa discrètement sa copine depuis l'embrasure de la porte lui fait un tendre sourire avant d'entrer dans la pièce.

- Ma chérie. Lança ce dernier tout en avançant près d'elle.

Il déposa un tendre baiser sur son front avant de se mettre sur la pointe du lit face à elle.

- Tout va bien ma puce ?

Elle hocha la tête en guise de réponse.

Callie se lève de son fauteuil pour se mettre face à la fenêtre les bras croisés sur sa poitrine.

Peter sentant sa tristesse s'avança aussitôt pour passer ses bras autour de sa taille déposant un tendre baiser dans son cou. Callie lui sourit doucement avant de poser ses mains sur les siennes.

- Pet, tu penses que je devrais l'appeler ?

- Tu m'avais dit que tu étais très proche d'elle...

La jeune femme se tourne légèrement pour lui faire face.

- Oui, oui, c'est vrai mais.... qu'est-ce que, je vais lui répondre lorsqu'elle me demandera pourquoi je suis partie et...

- Il semblerait qu'elle veuille vraiment te voir. Je t'ai déjà dit qu'elle m'attendait toujours à la sortie de l'entreprise pour me parler... elle me fait vraiment de la peine, tu sais. 

La jeune femme souffla bruyamment avant de se mettre à faire les cent pas.

- Pet, je t'ai menti au sujet de ma famille.

- Quoi ? Comment ça ma puce ?

Callie s'assoit sur le bord du lit les larmes aux yeux. Son amoureux  se baisse pour être à sa hauteur, il prend ses mains dans les siennes.

- Tu veux bien me parler ma puce ?

Elle hocha doucement la tête avant d'entamer :

- Ma mère a été retrouvée morte dans sa cuisine, d'une mort subite. Je n'étais alors âgée d'un an à cette époque. J'ai grandi avec Octavia, c'était la meilleure amie de ma mère, mon père disait souvent que je lui  devais beaucoup c'était une femme très horrible, mon père n'étant souvent pas à la maison, elle me faisait des choses atroces  à mes huit ans, je faisais déjà tout à la maison malgré qu'on avait des personnels pour cela. Je ne pouvais rien dire à papa, elle me menaçait de me mettre dehors. Elle disait souvent que je n'avais pas ma place à la maison.

- Mon amour...

- Elle m'a humiliée, maltraitée et le comportement de mon père a commencé à changer, il était devenu distant, avec moi sa propre fille, je ne comprenais pas... continue-t-elle en larmes. Puis, petit à petit, il m'a complètement effacé dans la maison, c'est-à-dire, j'étais là, c'était comme, je n'existais plus pour lui. Et Octavia ne ratait pas une occasion sans me frapper, m'insulter et lui, il ne disait rien. Je supportais tout... un jour, elle m'a brûlé avec de l'eau bouillante parce que le poêle n'était pas propre..D'où la marque que j'ai au cou. La jeune femme s'arrête subitement dans son récit avant de plonger en larmes.

Peter la prend dans ses bras pour la calmer.

- C'est horrible c'est qu'elle te faisait mon amour...

- Je vivais dans l'ombre de Joyce puis, quelques années plus tard, Nelly est arrivée c'était un vrai petit ange, je l'aimais beaucoup. Je passais souvent du temps avec elle puis, on a créé ce lien que je n'ai pas pu créer avec Joyce. Nelly est ma petite soeur d'amour.

Les Soeurs Meurtries. ( En Cours De Modification)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant