Chapitre 37 - Dernière danse

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" La danse et le cheval c'est le même topo... une histoire de confiance et de consentement entre deux êtres "

Nicholas Evans, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux.

***

Vous aussi parfois vous avez ce sentiment d'inconfort, quand on a l'impression de ne pas être à ça place et de vouloir tout envoyer bouler quand il y un trop pleins. Mais que vous serez les dents et continuez de sourire ? Et bien, je suis actuellement en plein dans un de ces moments-là. Des journalistes de plusieurs journaux différents sont en train de nous interviewer sur « une affaire vieille de 15 ans enfin résolu », si je le fais c'est bien pour faire de la pub pour le centre équestre, tout est bon à prendre... Ils nous posent des questions sur notre rôle dans l'enquête, les chevaux, l'histoire de Kriger qui commence à devenir populaire... puis je pose aux côtés de Kriger, Max et de quelques agents présents.

J'ai du mal à croire que je vais dire ça mais pour une fois, j'aurais préféré être au lycée...

Il s'est avéré que le statut de professeur de maths n'était qu'une couverture pour les activités illégales de « M. Gerlier » si c'est bien son vrai nom, qui sait ? Pour ça aussi il aurait pu nous mentir. Quand je pense qu'il s'est servi de moi pour pouvoir faire ses magouilles, ça me répugne. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivés sur les lieux il était sur le point de déplacer Kriger pour ne pas qu'on le retrouve et il voulait lui administrer un calmant afin de pouvoir le charger. Comme la femme avait précédemment était arrêté, il n'avait pas d'autre choix. Et bien évidemment, tout le monde sait que lorsqu'on menace un cheval avec un couteau, il se calme aussitôt...

J'ai appris que si on avait attendu 2 jours de plus ça aurait été trop tard...il partait pour la Hongrie... j'ai failli ne plus jamais le revoir...

***

J'arrive en début d'après-midi au lycée et la première chose que je fais c'est de sauter dans les bras d'Elias en lâchant un petit cri de joie. Il me rattrape habilement en posant ses mains sur mes fesses et j'enroule mes jambes autour de sa taille en m'accrochant à ses épaules robustes. Il rit en un son rauque et terriblement sexy et je me jette sur sa bouche comme une junkie sur sa drogue.

-       J'adore quand les jolies filles me sautent dessus

-       Les jolies filles ?

Je fais une mine faussement ahuri la bouche ouverte. Il recule sa tête en haussant un sourcil, un sourire malicieux en coin.

-       J'adore quand ma copine super canon me saute dessus

-       Je préfère ça... 

Je l'embrasse encore dans un baisé endiablé, prête à le dévoré, mais il m'arrête.

-       Et bah dit donc, qu'est ce qui t'arrive aujourd'hui ?

Je me rapproche de son oreille pour éviter de hurler tellement j'ai envie d'exprimer ma joie.

-       On à retrouver Kriger !

-       Quoi ? Sérieux ? Putain, je suis trop content pour toi !

Il me serre d'avantage et nous fait tourner sur nous-même. Je glousse en m'agrippant plus fermement à ses épaules, il me repose puis me prend dans ses bras. Je déballe tout ce qu'il s'est passé hier sans respirer avec un récit remplit de « Kriger » et à quel point je l'aime. A la fin il se marre et je m'arrête en faisant une petite moue.

-       Ça y est je suis officiellement jaloux d'un cheval

-       Tu n'as pas à t'en faire mon cœur, lui ne comprend pas quand je lui dis « je t'aime »

Dans son regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant