Chapitre 14: Mon bonheur à moi

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PDV Shoto

Il n'y a rien de pire que de vivre en survivant. C'est un sentiment qui a beaucoup impacté l'homme que je suis aujourd'hui. Certainement depuis que ma mère a déraillé, depuis que mon frère est mort, depuis que je sais qui je suis. Non, en fait depuis que je suis nait, j'aurai voulu ne jamais naitre, mais aujourd'hui je n'ai plus le choix de survivre. Survivre à mon père, survivre au bonheur. Parce que le bonheur, on ne peux pas lui faire confiance. Et puis survivre à moi même. Au monstre qui ne se cache plus sous le lit mais en moi. Je crois que c'est ça le plus dur. Un jour Mart Crowley a dit "Montrez moi un homosexuel heureux et je vous montrerez son cadavre". A quel point cette phrase peut elle être vrai ? Je ne suis pas heureux. Pourtant les aimer me rend heureux. En fait je crois que dans ces quelques mot il voulait simplement signifier qu'une personne homosexuel ne pourra jamais vivre dans un monde de gens qui ne comprennent pas son amour, et qui sans loi ni raison veulent faire de toi un être semblable à eux. Du moins ceux qu'ils signifient de "normaux". A son époque il devait surement penser que tout cela pourrait changer, évoluer, chose que nous aussi pourrions penser, mais le temps à ses limites et les gens aussi. Il est mort en 2020, mais est né il y a presque un siècle. En un siècle rien n'à changé. Toujours les mêmes discours, toujours les mêmes remarques, toujours les mêmes pensées noires qui s'immiscent en nous.

C'est dans cette esprit que je me suis levé ce matin. Et dans lequel je suis toujours en montant dans le bus. Et puis merde je devrai faire un exposé sur le faites de faire des places par trois, qui est l'idiot qui a créé de simples banquettes doubles ?

-Todo. Shoto. Se reprend Izuku.

J'avoue que c'est encore un peu compliqué pour moi aussi.

-On s'est dit qu'on pourrait échanger toutes les heures, on a pile trois heures de route jusqu'au premier arrêt.

-Ouais ça me va. Qui se met avec qui pour commencer ?

-Katchan n'est pas encore là, on a qu'à se mettre à deux pour commencer comme ça on pourra lui garder une place le temps qu'il arrive.

J'acquiesça, on parti s'installer environ au milieu du bus. Je lui ai laissé le côté vitre.

-Tu as l'air calme aujourd'hui. Me dit il

-Je suis toujours calme. Je lui répondit

-Pas faux.

Pendant que je me concentrais sur le paysage encore à l'arrêt il commença à farfouiller dans son sac et en sorti une barre chocolatée qu'il s'empressa de dévorer tel un Izuku affamé. Oui je n'avais pas de meilleures comparaisons il faut simplement s'imaginer la scène. Il en mit un peu partout sur ses jolies joues rosies maintenant tachés.

-Tu manges comme un cochon Izuku, tu en as partout.

-Oh excuse moi.

Il s'empressa d'essuyer du mieux qu'il pouvait toutes ses taches. Mais il en restait une.

-Il t'en reste un peu là. Dis je en désignent sur mon propre visage la tache qu'il avait sur le coin de la lèvre.

Il s'essuya un peu

-C'est bon ?

-Non plus à droite

-Et là ?

-Plus bas

-Tu peux me l'enlever ?

C'est pas vrai, on se croirait vraiment dans un roman d'amour.

J'adore ça. Pensai- je

Je pensa d'abord l'enlever avec mon pousse mais une idée tordu venait de me traverser l'esprit.

Je me pencha vers lui, et, du bout de ma langue lui enleva la tache de chocolat qu'il lui restait. Aussi délicieux que j'aurai pu l'imaginer.

~Todobakudeku~ Pour la première fois, je t'aime.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant