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SÉOL

J'ouvre doucement les yeux, et soupire en voyant l'heure et la date, affichée sur l'horloge en face de moi.

18/06
04:03.

Aujourd'hui c'était mon anniversaire, mais pourtant cette date était celle que je détestais le plus, car il y a dix ans a cette même date ,je suis morte brûlée dans ce manoir.

Je me lève du lit,avant d'enfiler un pull,et sors de ma chambre .
Je décide d'aller dans le jardin et me pose sur l'un des petits fauteuils.

Je revoyais cette soirée qui m'avait détruite , les hurlements, l'effondrement , le feu. ,Maman , Papa.

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Dix années en arrière
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Séol jouait tranquillement sur sa tablette , quand un hurlement se fit entendre , elle reconnue la voie de sa mère, la petite brune sursauta avant de sortir de sa chambre, et descends  doucement les escaliers. Elle se cache immédiatement en entendant une voie.

« Hahaha, Ji-Hoon on ne fait plus le malin maintenant, je t'avais prévenu, si elle n'est pas à moi, elle ne sera a personne. »

« T'es qu'un batard Jun-pyo. »

Bim

Un corps s'effondra, suivit d'un hurlement, avant que le deuxième ne le rejoigne.

Des pas se firent ensuite entendre et Séol courra se cacher dans le bureau de son père , et une conversation lui revient en tête .

« -Hey mon ange, tu vois ce coffre, il contient toutes nos vies, on doit tous le protéger, si un jour quelque chose de mal devait se passé, vient ici rapidement et prends tout les documents, n'en laisse même pas un, promet le moi...Demanda d'une voie douce le père . »

« -Je te le promet Papa. »

D'une main tremblante, Séol rattrape un sac , et fit maladroitement le code que son père lui avait montré 06-03-10,avant de mettre tout l'argent, ainsi que les papiers .

Elle descend rapidement, mais entend les hommes , elle se cacha derrière les escaliers.

« Putain les papiers ne sont plus là ! »

Séol trembla , et serre le sac dans ces petits bras.

Elle aperçu l'homme s'approcher du corps de son père et appuyer le talon de sa chaussure contre sa gorge.

« Où sont les papiers ? C'est la petite qui l'es a ? »

« Ma fille n'est pas la. »Articula difficilement le père .

« Où sont les documents. »

« Je ne sais pas . »

Il appuya encore plus fort .

« Aïe. »

« Dit le moi. »

« Ja...Jamais. »Cracha le plus vieux, et une balle traversa son front pour se loger dans son cerveau , les yeux ouvert , l'air ne circulait plus, le cœur s'arrêta , et il s'endormi pour un sommeil éternel.

Séol voulait hurlée, pleurée , mais elle ne pouvait pas, elle ne devait pas .
Elle étouffait ces sanglots avec ces petites mains, et l'homme prit un bidon et se met a verser le contenu dans toute la maison.

« Adieu Ji-Hoo ! Adieu Moon! »S'écria l'homme dans un rire victorieux, en sortant de la maison avant de jeter le briquet, et des flammes s'en suivirent . Séol se précipita vers ces parents .

« Maman , Papa, ouvrez les yeux, s'il vous plaît, Maman me laisse pas, Maman s'il te plaît, on doit sortir d'ici, Maman j'ai peur. »Pleura la petite fille.

« Séol s'il te plaît mon ange sort d'ici. »Demanda la mère , d'une voie faible .

« Non ! Non ! Maman partons ! »

« Mon amour s'il te plaît, fait le pour moi. »Supplia la mère en pleure.

Séol regardait le feu puis ces parents, elle ne pouvait pas partir.

« Maman . »

« Tout va bien se passé , sort s'il te plaît, écoute moi. »

« J...Je reviens vite . »

Séol se précipita vers la porte , mais elle prit feu , elle hurla avant de prendre tout son élan , et brisé la baie vitré, elle tomba à l'extérieur de la maison avec la peau déchirée, le sang coulant abondamment , elle alla cachée le sac à l'extérieur du manoir, et voulu retourné à l'intérieur , elle devait sauver sa mère , mais en marchant elle tomba, et ces mains atterrirent dans un liquide, de l'essence.

Elle n'y fit pas attention, et s'avance vers la fenêtre pour rentrer, mais elle prit feu, ainsi que ces mains , elle hurla , en voyant ces mains brûlée, et courra jusqu'a la grande fontaine où elle plongea ces mains ,mais c'était trop tard .Elle regardait à présent sa maison s'effondrer devant ces yeux , et elle était impuissante face à tout ça .

« Maman, Papa ! Pardonnez-moi s'il vous plaît . »Hurla l'enfant en larme.

Cet incendie n'avait pas seulement emporté sa maison, et ces parents, elle avait aussi été emporté ce jour là.

-700 mots-

MY BODYGUARDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant