je la regarde avec insistance, espérant vainement que cela lui extirpera un simple pardon, parce que c'est tout ce dont j'ai besoin, mais rien. alors, comme dans le vestiaire, je me décide à parler.
- pourquoi t'as rien fait ce jour là ?
contre toute attente, elle éclate en sanglots. je suis prise de pitié mais je refuse de le montrer. elle n'aura pas ma clémence. je regarde les larmes dévaler sur son visage de poupée sans esquisser un geste pour la rassurer, attendant simplement une réponse.
- parce que j'avais peur, elle déclare en hoquetant. contente ?
- peur de quoi ? je demande, ignorant sa question.
elle met plusieurs secondes à répondre alors que ses larmes se font plus rares, renifle, essuie son nez.
- peur qu'elles croient... qu'elles sachent que je suis comme toi. et qu'elles m'infligent le même traitement.
je ne peux pas m'empêcher de me radoucir en la voyant s'ouvrir à moi, se montrer honnête et vulnérable comme elle le faisait toujours lorsque nous étions enfants. j'allais intervenir mais elle me devance.
- il nous reste combien de temps ?
- une minute, dis-je en regardant mon téléphone. t'as quelque chose à proposer ?
- je sais que tu me déteste mais... est-ce que tu pourrais m'embrasser ? juste pendant cette minute ?
ces mots, j'ai l'impression de les avoir attendu toute ma vie. ma carapace, celle que j'avais tenté de préserver pendant les six minutes précédentes, se fracture complètement.
je m'avance vers elle. je prends délicatement son visage entre mes mains. je pose mes lèvres sur les siennes. et c'est le choc.
c'est comme si j'avais été créée pour ça. je ressens un milliers de sensations que les mots ne sauraient décrire alors qu'elle presse son corps contre le mien et que je me fonds dans ce contact comme s'il s'agissait de ma destinée. je suis projetée dans une autre galaxie, où tous mes maux ont disparu.
c'est seulement jane et moi.
mais la porte du placard s'ouvre brusquement et nous nous détachons tout aussi rapidement, haletantes et les joues rougies par le plaisir.
- mike, l'apostrophe will, j'ai gagné mon pari, tu me dois dix balles !
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et voilà la fin de cette histoire ! j'espère qu'elle vous a plu :)
est-ce que je devrais poster la version byler de cette histoire ?
je la posterai pas tout de suite parce que j'ai trop de projets en cours mais ça serait fun, non ?
à une prochaine, diane <3
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𝐒𝐄𝐕𝐄𝐍 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐈𝐍 𝐇𝐄𝐀𝐕𝐄𝐍 ! elmax
Fanfiction𝐦𝐚𝐱𝐢𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐲𝐟𝐢𝐞𝐥𝐝 𝐞𝐭 𝐣𝐚𝐧𝐞 𝐡𝐨𝐩𝐩𝐞𝐫 "c'est parti pour sept minutes en enfer"