𝐒𝐓𝑨𝐘 𝐖𝑰𝐓𝐇 𝐌𝑬↛ 𝗝.𝗝𝗸

018

Je rentrais dans la boutique, une dame d'un âge moyen vint m'accueillir. Un adolescent vint lui parler. Alors j'en déduisis que c'était Mino et la mère de Chang-li. Je regardais partout autour de moi et vit Jimin rentrait de la porte d'entrée qui était toujours ouverte. Je me raclais la gorge pour faire passer le bruit que venait de faire mon ami aux cheveux rouges. Je le fusillais du regard tandis qu'il me sourit innocemment.

On s'était mis d'accord sur le fait que Jimin faisait distraction tandis que je prenais les clés posés derrière la table de la caisse avant de directement partir vers la chambre secrète. Nommé par l'idiot qui me servait d'ami.

Il venait de prendre un vase qui a dû coûter la peau des fasses avant de le laisser tomber, la dame courut vers le bruit suivit de près de son fils. Je pris directement le trousseau de clé avant de descendre discrètement vers la chambre. Je mis toutes les clés, une par une dans la serrure, après quelques instants, je finis par tomber sur la bonne clé. J'ouvris la porte et y rentrais avant de fermer derrière en prenant soin de fermer à nouveau à clé.

Je me laissais tomber sur les genoux avant d'attraper, encore une fois, le trousseau et essayais de trouver la clé du tiroir où se trouverait la boîte qui contenait la clé USB. Une petite clé attira mon attention alors que je l'enfonçais dans la serrure, quelqu'un murmura mon prénom, je me tournais vers mon ami en ouvrant ke tiroir.

" Quoi ? Répondis-je en chuchotant.

- Dépêches-toi ils arrivent ! Me chuchota Jimin."

Je prenais la boîte contre ma poitrine en refermant le tiroir aussi vite que possible mais le bruit d'une clé s'enfonçant dans la serrure me fit sursauter. Fallait s'y attendre. Ils n'auraient pas qu'une seule clé pour cacher l'irréparable. Jimin me prit le bras et nous nous cachions dans l'armoire, priant pour ne se faire prendre. La main de mon ami était posé sur ma bouche pour éviter que tout bruit ne sorte de celle-ci.

" Tu as dû oublier le trousseau ici, parla une voix grave d'homme.

- Non ! C'est sûr qu'il était sur la table, je m'en rappelle, la voix de la vendeuse se fit entendre dans le petite espace.

- Je- Il se fit couper par la voix de leur enfant.

- Maman ! Papa ! Les clients attendent ! Les appela Mino.

- On y va chérie, tu as peut-être halluciné, avait parlé le père de famille."

La vendeuse partit sans rien dire tandis que le père balaya du regard la chambre d'un air suspicieux. Il sortit à son tour en fermant la porte à clé, on sortit de l'armoire en sentant notre cœur battre à tout rompre par l'adrénaline et le stress. Je posais ma main sur ma poitrine et souffla un bon coup, je regardais mon reflet dans le miroir de la chambre. Ma tête cachée d'un masque, d'une casquette et de ma capuche, on me prendrais pour une célébrité. Je regardais sur la commode et vit le trousseau, ils les avaient laissé.

" On a eu de la chance, soupira Jimin.

- Oui mais dépêchons-nous de partir avant d'éveiller plus de soupçons."

J'ouvris la porte avant de laisser tomber le trousseau sur le sol et fermer la porte. On remonta les escaliers qui nous menèrent rapidement à la boutique. Mais avec tous les clients, Mino et les parents, impossible de sortir de notre cachette et d'ouvrir la porte sans se faire voir. Jimin me fit signe qu'il allait faire, encore une fois, diversion tandis que je sortirais. J'hochais la tête et attendais que l'attention des clients et des vendeurs soient sur lui avant d'ouvrir la porte mais je me fis rapidement arrêter par une voix.

" EH TOI LÀ ! Cria la voix de Mino attirant ses parents. "

Je me tendis avant de courir aussitôt vers la porte de sortie et de courir dans les rues silencieuses de Séoul avec Mino à mes trousses. Je finis par le semer et arriver dans un parc, je pris mon sac que j'avais caché derrière un buisson avant d'y mettre la boîte, ma casquette, ma veste où je cachais mon masque à l'intérieur. Je le mis sur mon dos et repris ma route comme si de rien n'était mais je croisais rapidement la route de Mino qui ne fit pas attention à moi.

" HEY ! Cria à nouveau le jeune homme. "

Je m'arrêtais, si je courrais ce serait suspect alors je me tournais doucement vers lui et le regardais d'un aire innocent.

" Oui ? Dis-je d'une petite voix.

- Vous avez fait tomber votre cahier, dit-il en me tendant celui-ci.

- Oh ! Je vous remercie, avais-je parlé en m'inclinant."

Il se remit en marche avant que je ne le perde de vue, je soupirais avant de reprendre ma route.

" Quelle idiote ! Me cria ma conscience. "