Amour Interdit T1

11 ~ Nouveau chez sois

PDV Externe

Cela faisait 4 heures que Natsu et Jellal tapaient sur les cloues des lattes de bois avec leurs marteaux par la seul force de leurs bras aux muscles saillant.

Après se dur travail sous le soleil tapant et la chaleur insoutenable de la haute saison, les deux travailleurs s'autorisent une pause sous l'ombre des arbres. Le rose chope une bouteille et prend rapidement une grande gorgée d'eau fraiche. Une goutte perle le long de sa mâchoire pour glisser le long de son torse luisant par la chaleur.

Le bleu s'allonge dans l'herbe les bras croisés derrière la tête et ferme les yeux un instant, profitant d'un petit air frais qui passe par là. Natsu fait de même et regardent tous deux le ciel bleu et ses quelques nuages qui glissent. Un long soupire passe la barrière des lèvres du rose.

- Je suis crevé, souffle-t-il.

- De même, lui confirme son ami. On a déjà fait les trois quarts du boulot, il reste juste à voir l'étage, nettoyer et ta maison sera prête pour vous accueillir dès demain.

- Ouais, Lucy va être contente. Je n'aurais pas usé de ma force et de mon énergie pour rien.

- ON n'aura pas usé de notre force et notre énergie pour rien..., corrige-t-il en accentuant sur le « on ». Mais c'est sûr. Cependant, il va falloir vous trouver des nouveaux meubles et un frigo.

- Ouais. Tu connais des marchands dans le coin ?

- Ya un menuisier pas loin au bout de la rue. Si tu veux, on y va ensemble ?

- Sans refus, je n'ai pas encore visité la ville en entière. Merci pour tout.

- De rien. Ça m'a bien plus tout ça. Cette journée m'a fait du bien. Je commençais à avoir mal au cul d'être assis sur une chaise à longueur de journée au bureau.

Ils ricanent en reprenant une gorgé d'eau.

- Tu travailles où sinon ? Tu es dans une entreprise ? lui demande Natsu en tournant la tête vers lui.

- Je suis banquier en ville. Je suis ici que pendant les vacances d'été et je suis le patron de l'auberge.

- Ah bon ? Je ne te voyais pas du tout comme ça.

- C'est vrai. Mais c'est mon père qui le voulait. Je fais partie de ceux qui sont encore sous leur emprise.

- Oh tu sais, moi pareil. A l'heure où je te parle, si rien de tout cela ne se serai passé et si je n'étais pas ici, je serais le cul sur une chaise à travailler des plans de ville et de nouvelles constructions.

- Ton père est un constructeur ?

- Pas tout à fait. Il est le PDG d'une grande entreprise connue du fait de ses grandes constructions. On peut dire que c'est un architecte mais ... lui il ne fout rien. Ce sont ses larbins qui lui servent d'employés qui ont toutes les idées. Lui, il n'a besoin que de sa main pour signer et son putain de fric pour convaincre tout le monde que c'est le meilleur, le plus puissant...

Jellal tourne la tête vers lui et reste un moment silencieux.

- Hum... Je vois. Donc si je résume... Ton père, c'est un ...

- Un enfoiré oui ! s'exclame-t-il en soupirant.

- J'allais le dire, sourit-il.

Ils restent encore un moment dans l'herbe puis Natsu se redresse en posant ses avant-bras sur ses genoux.

- Bon... On continue ? annonce-t-il.

- Je te suis, affirme Jellal en se levant.

Le reste de l'après-midi se passe bien. Au moment où les deux travailleurs sortent de la maison par la terrasse, le soleil commence à se coucher et une lueur orangée éclaire la maison. Ils se regardent un moment puis sourient.