Parfois, ta beauté me rendait jalouse. Il arrivait certains jours où je me regardais dans la glace en me disant que j’aimerai te ressembler. Mais cette beauté, est-elle réellement le reflet de ce que tu cache réellement au plus profond de ton cœur.
Laisse-moi me souvenir, du jour où nos chemins se sont croisés.
Liberty – Zone Centrale – QG de la compagnie.
Plusieurs semaines sont passées depuis la résolution de l’enquête concernant le meurtre dans la neige, dans les bureaux de la compagnie, les jours se ressemblaient souvent… les 3 membres composant ce groupe étaient des solitaires, souvent dans leurs bureaux séparés pour pouvoir travailler tranquillement.
Tempérance était la scientifique du groupe, on ne la voyait que très rarement mais on raconte souvent sur elle qu’elle ne sort jamais de son bureau… Abigaïl s’occuperait même de lui apporter ses repas composé principalement de nouille instantanées et plat à réchauffé. La compagnie fait très souvent appelle à elle pour s’occuper d’analyser divers indices.
Sherlock Holmes lui, n’est que très rarement dans ses bureaux, personnes ne sait réellement ce qu’il fait en dehors du cadre des enquêtes, pas même Abigaïl son assistante et accessoirement la femme avec qui il partage sa vie… il reste un véritable mystère, personne ne sait ni d’où il vient, ni son nom, ni son histoire… et encore moins, la raison qui l’a poussé à devenir détective.
Et enfin, l’assistante de Sherlock Holmes, Abigaïl Rook était la seule personne autorisée a entrer dans le bureau du détective. C’était celle qui s’occupait de réceptionner et trier les nombreuses demande d’enquête adresser au bureau de la compagnie. Il pouvait en arriver des centaines dans la journée, c’est dire la renommée de Sherlock dans le pays.
Un beau jour, alors que le soleil était rayonnant dans la capitale, Sherlock arriva dans les bureaux pour voir les demandes qui avait pu arriver et que Abigaïl lui avait déposée. Il était tout juste 14h et avant d’aller dans son espace dédié, il s’arrêta devant la porte entre-ouverte de son assistante. Il poussa légèrement la porte et tomba sur la jeune femme, la tête posé sur le bureau dans ses bras. Elle s’était complètement endormi au milieu de toutes ces lettres posées de part et d’autre de son visage.
Il poussa un soupir avant de murmurer très doucement : « Ça m’aurait étonné… »
Discrètement, il s’approcha d’elle en retirant sa veste et la déposa sur ses épaules pour la recouvrir. Il resta quelques instants près d’elle avant de s’apercevoir qu’elle tenait dans sa main un lettre avec un symbole qu’il connaissait bien. Il représentait un œil, entouré de rouges et de lignes régulière autour.
Il prit la lettre dans sa main, la regarda quelques instants et sorti silencieusement du bureau en laissant Abigaïl se reposer.
Une fois a l’écart, il ouvrit la lettre et se rendit compte que le contenu lui était adressé.
Sherlock : …Moriarty.
« Coucou mon cher Holmes, c’est drôle que tu portes ce nom toi qui l’as tant croisé dans ton enfance.~ Il semble que les autres lettre que je t’ai envoyés ne te sont jamais parvenus, ça me rend presque triste de savoir que je t’attend depuis si longtemps, seule, dans le noir et l’humidité. Et si tu venais me rendre une petite visite ? Tu sais où me trouver, pas vrai ?
Signé : Moriarty. »
Holmes regarda quelques instants la lettre avant de la froisser dans sa main et la jeter dans la poubelle la plus proche. Il s’apprêta à sortir en regardant au passage dans le bureau de son assistante encore plongée dans son sommeil avant de sourire très légèrement. Il parti ensuite vers le bureau de Tempérance, frappa à sa porte et sans ouvrir il lui adressa la parole :
Sherlock : Tempérance ? Je sors rendre visite à quelqu’un à la prison centrale, tu pourras dire à la belle aux bois dormant que j’en ai pour un moment ?
Tempérance : Oki doki ! Amuses toi bien !
Après ce bref échange avec la scientifique, Sherlock pris la route en direction de la fameuse prison où il avait visiblement rendez-vous. Après quelques mesures de sécurité pour entrer à l’intérieur, il fut immédiatement emmené dans une pièce complètement clause qui servait de parloir, et les gardiens de la prison arrivèrent accompagné d’une jeune femme blonde menottée, elle s’assit sur la chaise et attendit que les gardiens sortent pour engager la conversation.
??? : Ça fait un bail mon petit Sherlock, tu en as mit du temps à venir me voir.
Sherlock : Il faut dire que j’ai une assistante plutôt maternelle à mes côtés. Elle a tout fait pour m’éloigner de toi et du danger que tu représente pour moi, Moriarty.
Moriarty : Voyons… Arrête avec ce nom, tu sais très bien pourquoi je l’ai utilisé autrefois.
Sherlock observa la jeune femme dans les yeux, un regard si profond au milieu des yeux rosée de la jeune femme… Le silence s’installa alors, quelques instants, puis quelques minutes avant que la jeune femme ne fasse un clin d’œil et commence a se lever de sa chaise pour se dresser au dessus de la table afin de s’approcher dangereusement de Sherlock.
Moriarty : Tu m’as collée en prison pour un simple cambriolage.~ Tout ce que je souhaitais c’était m’approcher du fameux détective Sherlock Holmes. Il n’y a rien de mal a souhaiter être proche de la personne qui nous attire si ?~ Et si… tu me faisais sortir ?~
??? : Humhum. Je peux savoir à quoi tu joue ?
Soudain, alors que la phase de séduction de Moriarty s’intensifiait, la voix d’Abigail se fit entendre dans le dos de Sherlock, une voix qui donna des frissons de terreur au détective tant elle semblait froide.
Sherlock : Abigaïl…Tu es réveillée…
Rook : Toi, tait toi. On en parlera a la maison. Tu as voulu me cacher que tu rendais visite a cette allumeuse.
Moriarty soupira en s’asseyant sur sa chaise et ferma les yeux en croisant les bras.
Moriarty : Pourquoi il a fallu que tu ramène cette pimbêche incapable de restée éveillée plus de 5 minutes ?
Rook : Pardon ? Je dois te rappeler qui t’as mit une raclée quand la police t’as attrapée ? Je pourrais très bien recommencer pendant que tu as les mains attachée.
Moriarty : Essaie donc.
Alors que la situation semblait s’envenimer, Holmes attrapa les bras de son assistante pour tenter de la retenir en la tirant en arrière.
Sherlock : Abigaïl calme toi ! Je pense juste qu’elle a des choses à nous dire concernant le vrai Moriarty ! N’est-ce pas Cordelia ?
Moriarty : Hum ? Je vois, je ne pouvais donc pas te cacher mon pseudonyme longtemps. Pas étonnant, tu es quand même le successeur de mon grand frère après tout, le véritable Sherlock Holmes. Très bien, je suis prête te répondre. Poses moi les questions que tu veux sur Moriarty a condition que tu me fasses sortir et m’intègre au sein de la compagnie. Deal ?
Rook : Qu’est-ce que tu raconte ?! Jamais on fera ça-
Sherlock : Deal.
Rook : Hein ?! Mais tu rigole ?!...
Sherlock : Réfléchie un instant Rook… cette fille peut nous apporter énormément d’informations concernant Moriarty. Après tout… elle a utilisé son nom pour s’approcher de moi.
Sherlock posa ses coudes sur la table pour écouter attentivement les paroles de son interlocuteur alors qu’Abigail se recula un peu pour s’adosser contre la porte.
Cordelia : Désolé on dirait que cette fois j’ai gagné les faveurs de ton chéri.~
Dit elle en adressant un clin d’œil provocateur en direction de la jeune femme.
Rook : Toi si je t’attrape dehors…
Sherlock : Ça suffit. Dit moi tout et tu seras libre.
Cordelia : Bien bien… Je devrais sûrement commencé par le début. Et ma rencontre avec mon « grand frère », le premier Sherlock Holmes.
Fin du chapitre 2 – Les cheveux blonds de Moriarty.
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Memory
Mystery / ThrillerLiberty, comme son nom l'indique, ce pays représente l'espoir de liberté d'une humanité encore meurtri par les horreurs de la guerre. Un pays libre, dirigé par une démocratie égalitaire sans aucune discrimination. Mais cette utopie est-elle réelle...