Chapitre 7 - Docteur

2 0 0
                                    

Le visage de cet homme, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce n’était pas le chef de ce groupe, mais sûrement l’homme qui incarnait le mieux la cruauté dont été capable l’humanité par simple vanité. Pour prendre le contrôle du monde… tu m’as fait vivre l’enfer. C’est ça pour toi, la notion de Liberté ?
***

Après avoir quitté les bureaux de la compagnie, Sherlock s’est rendu en ville. Il arpenta les rues de la capitale centrale, tout en regardant un journal qu’il tenait en main pour prendre connaissance des différentes affaires qu’il y avait dans le pays.

Holmes : Rien de passionnant… la police devrait pouvoir s’en charger sans moi.

Alors qu’il errait dans les rues, la nuit tomba petit a petit. Les allées se vident doucement de ses passants et c’est le moment que choisit Sherlock pour emprunter une ruelle a l’écart de l’avenue principale. Il s’y enfonça, les bruits de ses pas résonnant entre les murs étroits. Et tandis qu’il s’avançait, une arme a feu se déposa sur sa tempe pour le menacer.

??? : Tu as perdu en vigilance depuis notre dernière rencontre Sherlock.

Holmes : Je ne me méfie que des menaces. Si tu en représentait une, tu m’aurais déjà tué. Akechi. 

L’homme en question était Akechi, un jeune homme vêtu entièrement de vêtements sombre aux cheveux noirs et des yeux rouges sang. Il baissa son arme avec un petit sourire aux lèvres avant de la ranger à sa ceinture.

Akechi : Pourtant nous étions ennemis il y a pas si longtemps. J’ai cru entendre que tu avais sorti du placard la femme qui se faisait passer pour Moriarty. C’est une manie chez toi d’engager d’ancien criminel ?

Holmes : Si elle était restée là-bas plus longtemps, Moriarty aurait fini par la retrouver. Vu qu’elle est impliquée dans l’affaire de l’orphelinat il fallait que je la mette en sécurité.

Akechi : En sécurité chez ce flic ? Tu as vraiment des goûts étranges en matière de recrutement.

Holmes : Qu’est-ce que tu veux dire ?

Akechi : Absolument rien. Mais ton obsession pour les gens impliqués dans les affaires de Moriarty commence à être remarqué. « Elle » ne pourra pas te couvrir longtemps aux yeux du gouvernement tu sais ?

Holmes : Ma mère n’a pas a faire tout ça pour moi.

Akechi : Voyons Sherlock, tu ne peux pas reprocher à une mère de prendre soin de son fils. C’est rude quand même. Surtout qu’elle risque sa place au sein du gouvernement pour toi.

Holmes : Bref. J’imagine qu’elle ne t’envoie pas pour me parler de nos histoires familiales. Donne moi les infos que tu as récolté sur le projet Athéna et je rentre.

Akechi : Tu as l’air pressé, il est arrivé quelque chose a Abigaïl ?

Holmes : Son état se dégrade. Si on ne fait pas quelque chose elle …

Akechi : T’inquiète pas comme ça. Tempérance est avec elle non ?

Holmes : …Tu as raison. Excuse moi de m’être emporté.

Akechi se mit à sourire en voyant le calme retrouvé par Sherlock, il ouvrit son manteau et sortit un dossier de sa poche intérieur pour le tendre au détective.

Akechi : Ta mère m’as confié la mission d’observer secrètement les agissements d’un docteur à l’hôpital. Un certain docteur Henry Stones. Il est connu pour être l’un des plus grands médecin en addictologie et pour avoir de grandes connaissances en matière de stupéfiants. Tu trouveras dans ce dossier tout ce qui concerne sa vie mais… Aucun geste suspect. Il a une vie de famille ordinaire à vrai dire. Rien qui le rattache d’une façon ou d’une autre a Moriarty.

Holmes prit le dossier entre ses mains pour le feuilleter et s’arrêta sur une photo de l’homme en question. C’était un homme d’une cinquantaine d’année peut être, ayant de longs cheveux violets, la peau mate et des yeux brun.

Holmes : Henry Stones... Tu pourrais continuer tes observations ?

Akechi : Je suis censé obéir aux ordres de ta mère tu sais ?

Holmes : Tu veux quoi en échange ?

Akechi : Rien, je plaisante relaxe. En revanche, je peux te confier ça ?

Le jeune homme tendit une petite boîte que Sherlock ouvrit pour y trouver une bague de fiançailles. Le détective referma la boîte en relevant la tête.

Holmes : C’est…

Akechi lâcha un petit rire moqueur en posant un doigt sur sa bouche accompagné d’un clin d’œil.

Holmes : Je ne peux pas accepter ta demande en mariage. Abigaïl serait jalouse.

Akechi : C’est pas pour toi imbécile ! C’est pour Tempérance c’est… son anniversaire demain.

Holmes : Tu peux pas aller lui donner toi-même ? Ça se fait en face ce genre de demande. 

Akechi : Tu plaisantes pas vrai ? Je peux pas me pointer comme ça alors que j’infiltre Moriarty.

Holmes : Tu as peur ? Peureux.

Akechi : Ferme la.

Dit-il les joues légèrement rouges avant de se décoller du mur et de remettre ses mains dans les poches.

Akechi : Je compte sur toi pour lui donner ça. Et dit lui que… je pense à elle.

Après quoi, Akechi quitta les lieux discrètement, laissant Sherlock avec le dossier dans la main et la bague dans l’autre. Il attendit ensuite plusieurs minutes avant de partir à son tour pour rentrer au QG de la compagnie.

MemoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant