Liberty, comme son nom l'indique, ce pays représente l'espoir de liberté d'une humanité encore meurtri par les horreurs de la guerre.
Un pays libre, dirigé par une démocratie égalitaire sans aucune discrimination.
Mais cette utopie est-elle réelle...
Parfois, il arrive que l’on soit obligé de nous cacher derrière un faux sourire face à un public… pour garder la face.
Je me souviens du jour où, nous étions partis ensemble voir le film retraçant la vie de cette actrice, Rina Yuzaki. Alors que j’étais émue toi… tu avais juste remarqué son faux sourire. Peut-être que ce jour-là, aurais-je dû remarquer que toi aussi, tu te cachais derrière ça.
***
//Point de vue d’Abigail //
Voilà 3 jours depuis que c’est arrivé, Mitsuri, la procureur de la justice étant à l’initiative du projet de la compagnie à été assassiné. Après quoi, son fils, Sherlock Holmes… mon fiancé… n’a plus mis une seule fois les pieds dans les bureaux de la compagnie.
Une chose est sûre, avec cette perte, l’ambiance des bureaux était au plus bas. L’enquête sur l’attentat contre le gouvernement n’avançait plus, Réo était surchargé de travail et refusait lui aussi de recevoir la moindre aide de la part de Cordelia. Quant à elle, elle passait son temps à chercher des indices sur le meurtre de Mitsuri. Si je comprends bien… elle était le mentor dont elle nous a parlé, celle qui l’a élevé, en si peu de temps, Cordelia venait d’apprendre que son instructeur était mort et maintenant, de voir mourir celle qui lui a appris à survivre.
Temperance, s’est renfermée elle aussi. Elle qui maîtrisait tout des systèmes informatiques, avait passé des nuits entières a essayer de trouver des indices sur les terroristes ou le meurtrier de Mitsuri. En vain, ils n’avaient visiblement laissé sur très peu de traces. Surtout pour elle, elle avait perdu complètement tout contact avec Akechi.
Enfin, la dernière personne encore présente aux bureaux de la compagnie était Enola. C’était assez compliqué de savoir comment elle vivait la situation mais faisait de son mieux pour aider aux mieux à nos tâches du quotidien tout en m’aidant à retrouver la trace de Sherlock qui était totalement porté disparu des bureaux… mais je savais très bien où il passait le plus clair de son temps.
//Fin du point de vue //
De son côté, Sherlock Holmes était assit, silencieux aux pieds de la tombe de sa défunte mère. La sépulture qui lui avait été érigée était magnifique, décorée de toute part. Après tout, elle avait été membre du gouvernement elle aussi. C’est pourquoi elle méritait bien cet hommage.
Doucement, la pluie se remit à tomber, comme le jour de ce drame. Mais visiblement cela ne derangea pas le jeune garçon qui resta presque inerte au milieu du cimetière…
Alors que la pluie se déversait sur ses cheveux, il put sentir que quelque chose venait de se poser au-dessus de sa tête. Il leva les yeux, et aperçu une jeune femme aux longs cheveux rouges attachés par une couette qui venait de passer un parapluie au dessus de lui avec à ses côtés Akechi qui marchait en direction du jeune homme.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
??? : Tu vas finir par attraper froid en restant comme ça !
Sherlock l’observa quelques instants, avant de baisser à nouveau les yeux vers la sépulture.
Holmes : Tu es une amie de ma mère ?
??? : Plutôt une collègue.
Akechi : C’était l’apprentie de Mitsuri. Je te présente Mayuri.
Mayuri : Enchanté ! J’ai souvent entendu parler de toi Sherlock !
La jeune femme tendit la main assurément mais en vain, Sherlock ne détourna pas le visage vers elle.
Mayuri : Ahhh… c’est gênant que tu me mette un vent comme ça ...
Elle poussa un soupir avant de ranger sa main et se tourna vers la tombe avec un grand sourire.
Mayuri : Ton fils est vraiment horrible avec moi… T’aurais pu mieux t’en occuper quand même.
Elle s’approcha de quelques pas de la tombe de Mitsuri avant qu’elle n’entende le bruit d’une arme a feu se pointer vers elle dans son dos. Immédiatement elle leva les mains en laissant tomber son parapluie sans se tourner… elle savait déjà que c’était Sherlock qui venait de lever son arme vers elle.
Akechi : A quoi tu joues Holmes ça va pas !?
Sherlock : Ne t'approche pas de ma mère… Tu es un agent de Moriarty n’est-ce pas ? Tu dégages la même puanteur.
