This life ||

Ben

Vers la fin de l'après-midi alors que je me suis levé pour aller faire a manger nous avons entendu la porte de la chambre s'ouvrir. Marc en sorti suivi de Rebecca puis alla vers la porte sans dire un mot. 

-Vous partez n'est-ce pas? dit Laura toujours assise sur le sofa. 

-En fait euh... commença Marc

-Absolument! Nous traiter comme ça alors qu'on est ta seule famille est simplement impensable et irrespectueux. Tu as toujours été une enfant pourrie gâtée qui ne réalise pas a quel point elle a le meilleur père du monde.  

Laura se leva lentement, elle allait visiblement les jeter dehors avec la plus grande joie et un coup de pied au cul. 

-Ah oui bien sur j'ai le meilleur père du monde! Le genre qui abuse de l'argent de sa fille, le genre qui viole une petite fille de dix ans, celui qui a tenté de la manipuler toute sa vie. Et toi, la pute qui devrait être tenue en laisse. Non jamais je ne vous ai considéré comme une vraie famille et en deux semaines Ben a réussi a me faire sentir comme la plus belle femme du monde et J-M comme sa fille. Cette famille me considère comme les leurs depuis le début et m'ont offert un toit et un emploi quand j'en avais le plus besoin, non Marc je ne t'ai rien dis parce que je savais le soir où c'est arrivé que tu était soul comme d'habitude. Je n'ai jamais eu besoin de vous depuis bien longtemps. Je me suis toujours occupée de moi-même pour me faire a manger, pour me rassurer quand j'ai eu mes premières règles, célébrer mes anniversaires et surtout faire mon propre argent. Osez encore me faire chier et je vais ruiner votre mariage avec la plus grande jouissance. Si vous osez encore venir ici, je vais vous torturer lentement de mes propres mains. Maintenant sortez je ne veux plus vous voir. cracha ma douce a leur visage sauvagement. 

Ils sortirent en ne disant rien de plus, tous deux trop sous le choc. Je l'étais aussi pour être honnête, mais jamais je n'avais été autant attiré par elle. Voir son côté sauvage et cruel me rendais fou d'elle. Une fois qu'ils furent sortis, elle retourna sur le sofa en position fœtale, je savais a quel point ça a du être dur pour elle. C'est toujours difficile de se défendre contre des gens que l'on aime, mais qui nous traite en marde. Je cessai de couper mes légumes puis alla la prendre dans mes bras. Elle pleurait. Je déteste la voir pleurer. 

-Chérie, je sais que c'est dur alors si tu veux pleurer, fait le. Je vais te garder dans mes bras et rester réveillé avec toi si tu n'arrives pas a dormir. dis-je doucement a son oreille.

J'hésitais a dire ma prochaine phrase, mais elle devait le savoir.

-Princesse, je t'aime alors ne le prend pas mal. Ton père est une cause perdue et tu le sait, mais tu ne crois pas que c'est le temps de laisser aller votre possible relation? Pour ton bien a toi et ta santé mentale. J'te dis pas ça parce que je le déteste, j'te dis ça parce que tu as le droit d'être heureuse et de commencer a penser a toi pour la première fois de ta vie. Les derniers mois ont été hauts en couleurs pour toi et tu souffre plus en gardant cette relation que tu souffrirai de la laisser couler. 

-T'a raison... dit-elle au creux de mes bras. 

-Peut importe la décision que tu va prendre je vais te soutenir et J-M aussi. On est là pour toi. lui chuchotais-je. 

Elle se replaça plus près de moi et plus confortablement.

-Je t'aime Ben. me dit-elle doucement. 

-Je t'aime plus ma princesse. répondis-je avant de l'embrasser lentement. 

Je lui proposai donc d'aller chercher des petites gâteries, des bonbons et des chips et des liqueurs qu'elle voulait. Nous sommes allés aux dépanneurs pour lui acheter ce qu'elle voulait le plus manger. Revenus a la maison elle se mit en pyjama, moi aussi puis j'ai fini de faire le repas. Elle était toujours troublée, je lui fis donc plus de câlins, de blagues et plus d'attentions particulières. Elle souriait un peu plus naturellement avant de s'installer au salon. Nous avons mis une série nommé l'irréel, ça parle d'histoires paranormales que des gens ont vécues. Elle était passionnée par ce genre de truc et lentement j'y prenait gout aussi. Elle m'avait aussi ouvert les yeux sur un monde nouveau, le true crime. Cette femme avait le don de ma faire découvrir de nouvelles choses que je fini par aimer, mais ce que j'aimais le plus, c'est la passion dans ses yeux lorsqu'elle parle d'une chose qu'elle adore. Ça me rendait amoureux un peu plus a toutes les fois. 

Après quelques épisodes je commence a tomber endormi et décide d'aller me coucher. 

-Tu viens te coucher avec moi princesse? demandais-je a la jolie femme a mon bras. 

-Oh que oui! dit-elle en s'étirant. 

Elle était si belle dans ses gestes les plus naturels. À toutes les fois je me considère comme l'homme le plus chanceux de l'avoir a mon bras, toute pour moi. Je la prend dans mes bras comme il m'arrive souvent de le faire pour l'apporter dans notre chambre.