Chapitre 15

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« on pleure parfois les illusions avec autant de tristesse que les morts»

Maupassant

Rin

_ Alors c'est vous. Me dit-il en me tendant sa main que j'accepte volontiers

Sa peau et ses cheveux sont d'une couleur sombre, je sens vite sa sympathie pendant notre étreinte qui dure quelques secondes. Il est vêtu d'un ensemble jaune scintillant.

Il prend rapidement mon menton de sa main accessoirisé par des bagues sur chaque doigt et me scrute en pivotant ma tète de droit à gauche.

_ tu es magnifique beauté !! S'exclame-t-il en détachant ses doigts de mon menton

_ je vous retourne le compliment ! Dis-je d'une sincérité immense

Il m'offre un sourire avant de se retourner vers le dressing qui contient des robes de toutes sortes en se frottant le menton.

Il pivote à nouveau vers moi et je remarque que cet homme est plein d'énergie.

_ ce château est un peu sombre à mon goût...

À vrai dire, dès que j'ai vu ses vêtements et sa façon de parler. je su directement que c'était le type de personnes " ensoleillé". Tout le contraire du palais qui a plutôt une architecture sombre mais qui reste magnifique.

Notre monde n'est que sang et tempête.

Il ne me laisse pas le temps de répondre et me jette un drap blanc que je réussie facilement à attraper.

_ tiens retires tes vêtements et enveloppe toi de ce drap, je reviens dans pas longtemps !

Dès qu'il sorti de la pièce, je déplie le tissu avant de le reposer sur le sofa, après quoi je vais face au miroir et étire mes bras sur mon dos avec difficulté pour retirer mon corset.

Quand ce fut finis, malgré mon épuisement, je retire ma robe d'un geste rapide avant de la balancer en arrière pour qu'elle s'échoue sur le sofa.

J'observe mon reflet dans le miroir et glisse ma main dans mes cheveux bruns. Je complexais beaucoup sur mon apparence étant petite à cause des moqueries que je recevais à l'école avant de quitter définitivement l'établissement pour but de veiller sur ma famille qui était incapable de le faire elle-même.

Mais plus je grandissais, plus je voyais que j'étais le portrait craché de ma mère qui était pour moi la plus belle femme du monde.

La petite Rin n'a jamais disparu. Elle est toujours là coincée dans ma conscience.     

Je glisse ma mèche de cheveux derrière mon oreille avant de prendre le drap blanc et de l'enrouler autour de ma silhouette. j'entends soudainement la poignée de porte se retourner ce qui me fait sursauter.

_ princesse. Il marque un temps d'arrêt en me regardant avant de continuer, pourquoi vous portez un drap ?

Je hausse les épaules tout en gardant mes deux mains sur ma poitrine pour éviter que le drap ne tombe.

_ tu devrais réellement faire styliste kyle. Tu sais très bien défaire un corset. Dis-je dans le but de le faire rougir pour me venger de ce qu'il m'a dit hier.

Je vois bien le rouge monter aux joux de kyle avant d'entendre mon styliste derrière craché son café en comprenant de travers mes paroles. Je me retourne brusquement tout aussi rouge que kyle en apprenant sa présence.

_ ce n'est pas ce que vous croyez-

_ j'espère ! En fait c'est vrai que ça peut être une excellente histoire d'amour ! L'amour impossible... dit-il en s'approchant de nous avant de jeter sa tasse qui atterrit directement dans les mains tremblantes de son assistante, d'ailleurs, quel joli jeune homme ! Ajoute le styliste en le regardant de haut en bas

𝐈 𝐃𝐎𝐍'𝐓 𝐍𝐄𝐄𝐃 𝐀 𝐂𝐑𝐎𝐖𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant