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   De vieilles coupures de presse traînent dans la poussière, toutes mentionnent l'ancienne usine JYP. Les papiers sont jaunis, parfois déchirés.

« Usine JYP :un incident industriel provoque un pic de pollution à Séoul

L'incident s'est produit dans la nuit du X au X aux abords de Séoul. Une perte de contrôle accidentelle des agents polluants a provoqué le rejet de poussières polluantes dans l'atmosphère de la capitale. Une enquête est en cours pour en évaluer la toxicité mais selon les autorités la population encours peu de risques. « Il s'agit d'un accident industriel très regrettable, nous nous assurons de faire le nécessaire pour corriger notre erreur et nous vous prions d'excuser cette erreur humaine » déclare le président JYP. Des associations écologistes se sont déjà emparées du dossier afin de faire des tests. »


   Une vieille télévision projette une ancienne émission entrecoupée par de nombreux grésillements. Le plateau télé accueille différents partis sur l'affaire JYP. Les invités sont frustrés, les présentateurs amusés et les politiciens ennuyés. Les écologistes ne sont pas invités. L'affaire est presque déjà classée, il n'y a pas réellement de problème. Sur le plateau, les présentateurs encouragent les téléspectateurs à faire confiance dans aux autorités ainsi qu'à la responsabilité du président qui s'est déjà exprimé.

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   Brûlante de fièvre, trempée de sueur, tremblante de tous ses membres, elle se réveille brutalement en poussant un cri de terreur qui résonne dans le bâtiment et ses alentours. Tous ses muscles la font souffrir, elle peine à reprendre sa respiration sans comprendre tout de suite que deux bras chauds l'enlacent. Un linge humide se pose sur son front, la douleur est telle que des larmes chaudes coulent d'elles-mêmes sur ses joues. Les cauchemars sont de plus en plus fréquents et la marque verte croûteuse se développe peu à peu sur son épaule, ronge sa chair et répand toujours le venin dans son organisme. La caresse qui la soutient, dessinant des cercles dans son dos parvient à alléger suffisamment sa souffrance pour qu'elle puisse regarder sa sœur.

-ça va aller, chuchote T/P, je suis là petite sœur.

Ari ne répond pas, elle est épuisée et le monde tourne constamment autour d'elle. Blottie contre sa sœur, elle étouffe un deuxième cri de souffrance mais il est trop tard. La porte s'ouvre déjà en grinçant. T/P a crié, prié, supplié mais rien n'y a fait. Les cris résonnants de Ari attirent les zombies autour du village protégé. C'est la nuit qu'ils sont le plus actifs alors elle met la population en danger. Les portes du village se sont refermées derrière elles, les abandonnant dans la nature hostile remplie de zombies.  

Juste avant la fin du monde - ChangbinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant