Le prince omega

Chapitre 1 : Le prince Izuku

Dans un royaume aussi lointain qu'inconnu vivait paisiblement un prince. Ce prince se nommait Izuku Midoriya qui est un omega né de parents alpha. Bien que cela soit très rare, cela ne dérangeait personne du peuple de savoir que leur souverain était de la caste inférieur. Pendant de longues année, les omega étaient vus comme des parias mais cela avait changé grâce à de nouvelles lois. La famille Midoriya régnait depuis plus de deux siècles et elle avait révolutionné la traite des omega mais aussi des esclaves et prisonniers politique. Le royaume vivait en paix et heureux.

Malgré ce dessin de joie, de paix et de respect, le prince ne pouvait s'empêcher de se sentir incroyablement seul. Il était tellement protégé de sa mère qu'elle ne le laissait pas sortir du château à part pour aller dans le jardin. Son seul et unique ami est un jardinier royale, un omega également, qui le soutenait et le traitait comme son égale. Il s'appelle Denki Kaminari. Il était lié à Eijiro Kirishima, un alpha, qui s'occupait des écuries. Mais n'ayant pas le droit de faire du cheval, Izuku ne le connait pas beaucoup.

Le prince passait la plupart de son temps à étudier, à apprendre les bonnes manières, à danser. Il avait l'impression d'être une princesse et non un prince. Sa condition d'omega le faisait souvent voir comme quelqu'un de faible et sans défense. Pourtant il rêve de savoir se battre, de manier l'épée, l'arc, d'aller chasser et courir dans la forêt à la recherche d'animaux qu'il n'a jamais eu la chance de voir en vrai. Mais sa mère, la reine, craignait qu'on s'en prenne à lui et elle ne pouvait se résoudre à ce qu'il ait une seule égratignure sur lui. Il est vrai qu'il est d'une grande beauté. Il a de grands yeux ronds et expressifs de couleur vert, des cheveux de la même couleur un peu bouclé, des tâches de rousseurs et un visage fin aux joues rondes. Pour parfaire le tableau, son magnifique sourire qui pouvait redonner joie aux personnes ayant la chance de le contempler. Il était vraiment beau et bienveillant.

-Reprenons mon prince, suivez mes pas et ne vous trompez pas de pied. Dit le professeur Aoyama qui est beta.

-Professeur, je pratique cette danse depuis mon enfance. Ne pourrions-nous pas apprendre autre chose ? Demanda le prince.

-Sa majesté est bien amusante. Cette danse est celle que vous devrez danser lors de votre grand bal annuel et aussi le jour de votre couronnement ainsi que pour votre mariage. Vous ne pouvez pas rester aussi mauvais ! Que diront les gens ? Vous serez la risée de tous et moi je ne supporterai pas une telle humiliation ! J'en mourais ! S'exclame le professeur avec Drama.

Le prince leva les yeux au ciel et regarda par la fenêtre. Le jardin était magnifique ! Il regardait son meilleur ami travaillant dur. Les fontaines faisaient danser l'eau et le soleil rendait le cadre magnifique.

-Professeur, ne trouvez-vous pas cela d'une splendeur sans pareille ? Demanda Izuku.

-Je n'aime pas les fleurs, j'y suis allergique. Sans compter la boue, les insectes et le soleil me ferai vieillir plus vite ! Retournons à notre leçon de danse. Répondit le professeur en prenant le poignet d'Izuku.

Mais le prince ne l'entendait pas de cette oreille. Il se défit de l'emprise de l'homme avant d'ouvrir la fenêtre et de descendre en s'accrochant à du lierre.

-MAJESTE ! S'écria Aoyama en s'évanouissant.

Une fois au sol, Izuku couru en direction de son meilleur ami qui n'avait pas manqué la fuite du prince de son cours de danse. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait si bien que tous les servants ne s'étonnaient plus de le voir descendre par les fenêtres. Heureusement pour lui, la reine n'est pas là. Elle le disputera plus tard. Pour l'heure, Izuku prit la main de son meilleur ami et l'attira vers lui pour qu'il le suive. Ils riaient tous les deux aux éclats.

-Où tu m'emmènes « majesté » ? Demanda le jardinier, hilares.

-On va se baigner ! Répondit Izuku en arrivant jusqu'à la fontaine.

Izuku retira sa redingote rouge et dorée et son veston de la même couleur pour finir en chemisier avec son foulard blanc crème et en culotte rouge avec des boutons dorées et ses bas blanc crème également. Le prince sauta dans la fontaine en riant de bon cœur suivit de près par son ami. Ils s'éclaboussèrent en riant comme des ânes et Izuku en oubliait son statut. Les autres jardiniers et servantes qui étaient dehors les regardaient s'amuser avec douceur. C'était si bon d'entendre le prince rire aux éclats comme un enfant. Il dégageait tellement de phéromones de bien-être que même Denki se mit à en produire. Malheureusement, la plupart des servants étant beta, n'avaient pas la chance de sentir cette odeur fleurie et sucrée. Mais une ombre vient ternir ce dessin quand la reine surgit du palais en courant presque.

-Izuku ! Veux-tu bien te tenir mon enfant ! Tu vas tomber malade ! S'inquiéta la reine en arrivant à leur hauteur, complètement essoufflée.

Izuku s'arrêta avec son ami.

-Mère... Soupira le prince. Savez-vous que je ne crains absolument rien. Je suis dans l'enceinte du château, hautement surveillé par Denki.

-Justement, ce jeune homme te dévergonde. Si ce n'était pas pour éviter de te rendre malheureux, il serait déjà bien loin d'ici. Répondit la reine avec un regard sévère pour le jardinier.

-C'est moi qui l'est prit à son travail mère. Je puis vous assurer que Denki est une personne de confiance et qui m'aide chaque jour à garder la tête haute et à supporter toute cette pression que vous m'infligez. Déclara Izuku en colère et en émettant sans le vouloir des phéromones de répulsion.

La reine fit un mouvement de recule devant la réponse de son fils bien aimé et l'odeur amer. Il l'avait publiquement humiliée devant les personnes présentes.

-Izuku, présentes tes excuses ! Dit Denki avec empressement. C'est la reine !

-C'est ma mère avant tout ! Répondit Izuku qui n'avait à présent plus aucune envie de rire. Je rentre à l'intérieur, au cas où je pourrais attraper un rhume et mourir.

Le prince prit ses vêtements et partit en direction du château, suivit de près à sa mère qui essayait de lui faire entendre raison. Il en avait assez d'être enfermé en cage et de ne pas pouvoir vivre comme les autres. Une vie normale.