One life (mikey x reader)

Chapitre 20

Chapitre 20 : Gain de force

J'étais un peu retourné de ce que je venais de réaliser et affronter son regard était tout de suite plus éprouvant. J'avais l'impression d'y voir des reflets cristallins que je ne voyais pas avant, j'avais l'impression que ses lèvres m'appelaient lorsqu'elles mouvaient sur son visage. Mais sa proposition était trop rare pour la laisser m'échapper. Ce rendez-vous au bord de la rivière était comme un miracle. Je ne pouvais pas perdre ce combat. Je devais gagner.

Kiko se plaça toujours souriante en position de combat et serra les poings devant son visage. J'aurais adoré l'admirer pour l'éternité, ses hanches, ses yeux, son nez, ses lèvres... Mais non, cela allait me mener à ma perte, je devais être concentré au maximum et la première étape pour gagner était de revoir les tactiques de mon adversaire. Que savais-je de Kiko au combat ?

Premièrement, elle est très rapide, maline et trouve facilement les points d'ouverture. Elle toujours très attentive quand elle se bat... Ça veut dire que je vais devoir être très prudent... Deuxièmement, elle est moins endurante que rapide. Je pourrais l'épuiser. Troisièmement, elle joue sur l'esquive ou fait des feintes bien pensées. Et enfin, elle ne doit JAMAIS parvenir à se propulser sur mon épaule... C'est sa signature...

-Prêt ? demanda-t-elle.

J'opinai du chef et après qu'elle m'ait jeté un regard de défi accompagné d'un sourire en coin, elle lança :

-Ça commence !!!

Je me jetai aussitôt sur elle, sans attendre qu'une seconde de plus ne s'écoule. Je devais l'épuiser, voilà la première partie de mon plan. Je commençai par lui assener une suite de coups pas trop compliqués à exécuter et même assez prévisibles puisqu'elle les avait tous esquivés.

Mais j'avais réussi à la surprendre avec mon attaque subite. Elle ripostait à mes coups par de nouveaux soit pour les contrer, soit pour réellement tenter de m'atteindre. Ses mouvements étaient très rapides et parfaitement calculés. Sauf que j'étais encore plus parfait, hehe.

Elle parvenait toujours à esquiver... Pour l'instant... Je devais attendre qu'elle se fatigue pour réellement m'impliquer. Et après plusieurs minutes, je voyais les signes de la fatigue l'atteindre. Elle respirait plus fort, elle était rouge et tenait un peu moins la route. Honnêtement c'était dur pour moi aussi car la voir comme ça... Ça me donnait des idées pas vraiment nettes et je ne devais sous aucun prétexte me déconcentrer...

Quand elle commença à devenir sérieusement essoufflée, je débutai des coups plus puissants. Je lui assénai un coup rapide elle parvint à reculer de justesse mais malheureusement pour elle, c'était une feinte, je lui assénais alors un coup de pied... Mais elle pivota sur elle-même... Dans la première demi-seconde, je crus que le coupé tait rater. Mais finalement je me rendis compte que ça m'offrait une bonne ouverture.

Je devais l'attraper, la ramener vers moi et la faire tomber au sol avec une prise de judo. Elle serait ensuite bloquée et j'aurai gagné. Parfait... Mais je devais aller vraiment très vite. C'était peut-être la seule ouverture que j'allais avoir pendant un moment...

Je tendis mon bras rapidement en espérant l'attraper. La première chose que je saisis ce fut ses cheveux. Alors qu'elle allait partir. Ma poigne la retint et elle lâcha un petit cri.

-Aie ! Hé ce n'est pas réglementaire ça !

Elle était ralentie ! PARFAIT !!! Je venais d'obtenir un point d'ouverture excellent pour la suite. Elle était déstabilisée !

-Personne n'a fixé les règles !

-Tricheur !

-Ce n'est pas de la triche mais de la stratégie !

-Ah ouais ?!

Fier de ma réplique je le retournai face à moi et m'apprêtai à la faucher. Elle allait tomber au sol et j'aurai gagné ! Mais alors, une vive douleur, affreuse, s'empara de mon entre-jambe. Elle n'avait pas osé ?!!

-Aieeeeeee !!!! Mais t'es tarée !!! Bordel !!!

-T'as dit qu'il n'y avait pas de règles...

Et alors c'est elle qui me faucha à ma grande surprise et j'atterris sur le dos durement au sol. Elle s'assit alors très vite à califourchon sur mon bassin. Il y eut un grand silence durant lequel mes couilles criaient à l'aide.