Lui & Moi [ En Réécriture ]

Chapitre 8

Cela faisait maintenant une heure que Tommy était parti et une heure que je m'ennuyais fermement.

Je n'avais absolument rien à faire.

Je pars en direction de la cuisine et je regarde ce qu'il y a pour faire à manger.

Il y avait des tonnes de bonnes choses à cuisiner mais je suis presque certaine que jamais Axel s'en serait servi.

Je sors pleins d'ingrédients et je me lance dans un bon repas pour le midi.

Une bonne odeur de cuisson rôde dans la maison et je souris.

Je prépare même du crumble aux pommes, une de mes spécialités.

Une fois le plat fini je me lance dans la vaisselle et je lave tout ce qu'il faut en remettant la cuisine intacte.

- C'est. Quoi. Ce. Bordel.

La voix d'Axel résonne dans mon dos et je sursaute, manquant de faire une crise cardiaque.

Je me tourne vers lui et je pose les poings sur les hanches.

- Ah non j'ai tout rangé ! Il n'y a aucun bordel !

Il lève les yeux au ciel.

- C'est quoi ça ?

Il pointe du doigt les deux assiettes que j'ai préparées, une pour lui, une pour moi.

Je voulais être un minimum gentille aujourd'hui.

- J'ai préparé à manger. Dis-je simplement.

- Toi ? Tu sais faire à manger ?

Je soupire, énervée. Voilà que je regrette déjà.

- Puisque tu doutes de moi, débrouille toi tout seul.

- Tu es à mon service je te signale, donne moi une assiette.

Je le regarde, en attendant qu'il prononce les mots magiques.

Mais il ne dit rien.

Au lieu de ça, il attrape lui-même une assiette et mange rapidement.

Je reste à le regarder.

Ébahie.

Sa bouche s'ouvre et se referme comme une magnifique danse.

C'est addictif.

- Arrête de me regarder comme ça. Tu me viol du regard.

Je rougis légèrement et c'est lui maintenant qui me regarde longtemps.

- Arrête de me regarder comme ça. Tu me viol du regard.

Il sourit et finit son assiette

- C’est bon ? demandais-je.

- Non, mais j’ai trop faim.

- Oui bien sûr, tu n’assumes surtout pas d’aimer quelque chose venant de moi.

- Peut-être.

Il se lève en poussant l’assiette maintenant vide.

Il a déjà fini.

Je le regarde monter les escaliers mais je me rappelle m'être ennuyée toute la journée et je ne suis pas là pour ça.

- Est-ce que je dois faire quelque chose ? Je ne suis pas vraiment là pour admirer tes murs blancs.

L'envie de visiter la maison m'avait démangé plusieurs fois mais dans les films et les livres c'est à ce moment précis que le propriétaire de la maison débarque.