Lui & Moi [ En Réécriture ]

Chapitre 35

J'encre mon regard dans celui d’Axel.

Les larmes aux yeux, je m'éloigne de son emprise.

Il fronce les sourcils ne comprenant pas.

Je ne peux pas lui pardonner.

- Comment as-tu pu…demandai-je à Axel, la voix pleine de reproches.

Ses mains retombent le long de son corps.

Il est perdu.

Le rire d'Ethan rompt le silence et il se rapproche de moi.

- Tu es tellement naïve ma pauvre April, je te croyais plus intelligente que ça. Tu n’as donc rien compris ?

Je pose mes mains sur mes oreilles, fermant les yeux.

Je n’en peux plus.

Le bruit qui résonne menace mon crâne d’exploser.

Toutes ces devinettes et la douleur…je veux que ça s'arrête.

Puis, ensuite, tout se passe très vite.

Ethan colle son canon sur la tempe d’Axel tandis qu’un homme m’attrape les deux bras, m'empêchant de bouger.

Je souffre terriblement mais je me contient de crier de douleur.

Le regard d’Ethan alterne entre moi et Axel, le sourire aux lèvres.

- Qu'est-ce que je me languis de vous voir un position de faiblesse !

Il est tout euphorique de la situation qui se déroule devant lui.

Je baisse la tête, vaincue.

Je ne sais pas comment on pourrait s’en sortir.

Nous n’avons plus d’issus.

C'est la fin.

Puis un bruit de porte se fait entendre et Axel se raidit.

Je relève les yeux et j’aperçois Tommy.

Je souris.

Le voilà notre dernier espoir !

Il s’avance au milieu de la pièce, le pistolet en main.

Son regard est affirmé et déterminé.

Puis un bruit sourd, retentit douloureusement dans mes oreilles et un cri résonne.

Mes yeux s'écarquillent d'horreur et je laisse échapper un hurlement de ma gorge mélangé au cri de rage d’Axel.

Des tirs résonnent mais je ne m’en préoccupe pas, la pression du gars qui me tient, relâche et je comprends que quelqu'un lui à ôter la vie.

Je cours, créant un douloureux supplice à mon corps, chaque mouvement que j’effectue me dévore de l'intérieur.

Une tâche rouge s'agrandit au fur et à mesure que les secondes passent sur sa chemise.

Des cris de rage se font retentir de chaque côté de la pièce.

Les larmes coulent déjà sur mes joues.

Non, non, non…impossible.

C’est un cauchemar je vais me réveiller.

Ce ne peut pas être vrai, tout ça n’est pas la réalité.

Je tombe à genoux les mains appuyant fortement sur la blessure pour stopper l’écoulement du sang.

Je déchire mon t-shirt et je le serre fortement sur la blessure.