Chapitre 18

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Le réveil est horriblement douloureux.

Ma tête me fait affreusement mal et j’ai encore un arrière goût de l’anesthésie.

Malgré ça, je suis bien contente de voir le décor de ma chambre au lieu de celle de l’hôpital.

Je me redresse doucement et m’étire.

J’étais lourde de sommeil, mais il fallait que je me lève.

Axel avait prévu de rentrer à la maison aujourd’hui.

Notre mission était terminée depuis trois jours et on perdait notre temps ici.

Surtout maintenant que c’est devenu dangereux.

Je me lève délicatement et je mets quelques secondes à avancer après avoir eu de légers vertiges.

J’ouvre la porte de ma chambre et je trouve la maison étonnement calme.

Ava doit être partie maintenant.

Je descends prudemment les marches en gardant ma main sur ma tête qui me faisait toujours aussi mal.

Je trouve Axel allongé dans le canapé, son bras barrant la vue de son visage.

On m'a dit qu'il est resté tous les jours éveillé pendant mon sommeil.

Il doit être terriblement fatigué.

Je m'avance donc lentement vers la cuisine sur la pointe des pieds pour ne pas le réveiller.

J'atteins presque la cuisine quand sa voix me stoppe net.

- Tu es réveillée.

Ce n'était même pas une question.

Plutôt un soulagement.

Je me retourne vers lui et plante mon regard dans le sien.

Je hoche la tête et il se lève jusqu'à atteindre ma hauteur.

Il à enjamber les quelques mètres qui nous séparaient pour me rejoindre.

Il était proche, trop proche.

Ma tête flirtait avec la douleur m'empêchant de réagir à cette proximité avec Axel.

Je sentais le souffle de celui-ci s'écraser sur ma peau.

Je n'avais plus du tout les idées claires.

Pourquoi il ne reculait pas ?

Pourquoi il me regardait aussi intensément ?

Trop de questions me forçant à reculer de quelques pas.

Il semble avoir pris conscience de la proximité qu'il avait installée entre nous car son visage s'assombrit.

- Ton petit déjeuner est sur la table. On part dans trente minutes.     

Je le regarde quitter mon champ de vision et je me tourne vers l'assiette qui n'attendait que moi.

Des pancakes.

Avec des fruits.

Malgré la douleur qui semblait être ancrée en moi, j'arrive à avoir suffisamment faim pour finir mon assiette.

C'était délicieux.

Tellement délicieux que je me suis demandé si c'était vraiment Axel qui avait préparé le déjeuner ou si c'était un professionnel qui était venu préparer mon déjeuner.

Une fois l'assiette nettoyée, je file à la douche.

Je me regarde dans le miroir et lentement je retire le bandage qui me barre le front.

Lui & Moi [ En Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant