Chapitre 9

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Je suis arrivée devant l'entrée de la salle commune des Serpentard avec quelques minutes d'avance. Plusieurs personnes sont entrées pendant que j'attendais. Anne a fini par passer l'entrée à 19h03.

-Désolée, c'était la galère pour me faufiler entre les gens. Mais... Tu es sublime !

-Merci, dis-je accompagnée d'un rire gêné. Tu es en... Petit cochon ?

-Oui ! J'ai réussi à ralier deux autres petits cochons à ma cause. Mais fais attention, l'un d'eux est à moi !

-J'en déduis donc que William est un des deux, qui est le deuxième ?

-Tu verras bien, je ne vais pas te spoiler, dit-elle en riant. Viens. Donne-moi ta veste, on va aller la poser dans ma chambre.

-J'ai apporté de la bièraubeurre aussi.

-Super ! Prends-la et suis moi, on va aller poser ça avant d'aller dans ma chambre.
Je l'ai suivie dans sa salle commune.

La première chose qui m'a frappée était la musique, elle était forte.

Ensuite c'est l'ambiance du lieu, ils avaient tout décoré et il y avait des guirlandes lumineuses partout, ce qui donnait une lumière très tamisée et agréable -je suis vite éblouie comme j'ai les yeux clairs-.

Mon amie m'a emmenée jusqu'au bar improvisé.

-Tiens, mon amie a amené de la bièraubeurre.

-Merci, magnifique amie de Pallow, me dit-il avec un sourire charmeur.

-T'es pas censé être en couple, Jones ? lui demande Anne, visiblement aussi saoulée que moi.

J'en déduis qu'il doit s'agir du grand-frère de Robert Jones -un des batteurs de l'équipe de Quidditch de Serpentard- car je saurais dire que ce n'est pas ce dernier. Il est vêtu d'un costume me faisant énormément penser à celui de Zorro.

-Non, ça fait une bonne semaine que c'est fini.

-Bah reste célibataire un petit peu, ça te ferait du bien de te remettre un peu les idées en place.

Nous nous éloignons du bar et partons -j'imagine- vers les dortoirs. Je comprends pourquoi Anne disait qu'elle avait eu du mal à arriver jusqu'à moi, il y a vraiment beaucoup de gens sur ce qui sert de piste de danse mais heureusement moins sur les côtés. Je pourrai être un peu plus tranquille par-là, du coup.

Arrivées dans la chambre d'Anne, elle pose ma veste sur un lit.

-Voilà, je laisse ta veste sur mon lit. Si tu trouves pas les toilettes de la salle commune, tu pourras toujours venir utiliser celle de la chambre. Pareil si tu cherches un endroit au calme pour souffler, je sais que tout le monde n'a pas toujours facile avec la foule.

-Merci beaucoup, dis-je avec un grand sourire.

-Je t'en prie. Dis-moi, je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler mais... Pourquoi tu es venue toute seule ? Ta meilleure amie ne devait pas venir ?

-Si mais il y a eu un accident à l'entraînement tout à l'heure.

-Mince ! Elle va bien ?!

-Oui, plus de peur que de mal, ne t'inquiète pas. Elle s'est heureusement seulement cassé la jambe.

-Ouf, tant mieux. Tu veux que je te présente à des amis avant que j'aille au bar ?

-Que tu ailles au bar ?

-Oui. Pardon, j'aurais dû préciser. Ce sont les préfets qui s'occupent du bar, pour éviter des "accidents".

-Oh, je comprends. C'est logique, en fait. Mais non, ne t'inquiète pas, je n'ai envie de m'imposer avec personne. Je vais d'accord m'imprégner de l'ambiance du lieu.

Il va me rendre folle ! - Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant