Chapitre 36

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-Tu es sûre que tu vas bien ? 

-Mais oui, Seb ! J'ai passé tout mon dimanche à dormir. Et je n'ai même pas de commotion... J'aurais pu déjà sortir hier mais monsieur Rémi m'a gardée uniquement car tu as insisté. Est-ce que je peux avoir un câlin pour me donner de la force pour mon cours d'histoire de la magie ? 

-Bien sûr. 

Je le serre dans mes bras. 

-Aïe !

-Comment ça "aïe" ?! Sebastian... Qu'est-ce que tu ne m'as pas dit ? 

-J'ai peut-être eu quelques côtés cassées. 

-Peut-être ?! Combien ? 

-Trois. 

-Et tu ne me l'as pas dit !? Ton état était plus inquiétant que le mien ! 

-Oui mais je n'étais pas celui qui s'était pris un Cognard en pleine tête et avait fait une chute libre de plus de dix mètres ! 

-Mais tu es celui qui a interrompu cette chute ! C'est encore de ma faute... 

-Absolument pas ! Si c'est la faute de quelqu'un, c'est celle de Park. Attends que je le croise celui-là ! Je vais lui refaire le portrait ! 

-Non, non, non ! La violence ne résoud rien. 

-Mais il aurait pu te tuer ! 

-Mais je vais bien, et c'est le plus important, non ? 

Je prends son visage dans mes mains mais il ne me regarde pas. 

-Regarde-moi. Je veux que tu me promettes que tu ne feras pas de bêtises, s'il te plaît. 

Il soupire. 

-Très bien. Tu sais que je ne peux rien te refuser... 

Il m'a déposée devant ma classe, a déposé un baiser sur ma joue et est parti vers les serres. 

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Tout le monde m'a demandé comment j'allais et m'a félicitée pour ma prestation pendant le match. J'aurais carry l'équipe mais je n'ai toujours pas retrouvé mes souvenirs des douze heures avant l'incident et je ne sais pas si je les retrouverai un jour... 

Nous arrivons devant la classe de potions. 

-Luna ! Tu vas mieux ? 

-Oui, je n'avais rien de grave. Par contre, Sebastian, je crois que toute ma maison a l'air d'accord pour faire de toi un membre honoraire de Poufsouffle. 

-Et j'en serais enchanté. Je pourrais totalement venir traîner avec toi dans votre salle commune sans scrupules maintenant. 

-Comme si ça te dérangeait avant. 

-Eh ! Je faisais seulement irruption dans ta chambre pour venir te chercher, je ne m'attardais pas. Mais, vu comme vos canapés ont l'air confortables, je ne vais pas me faire prier pour y rester maintenant. 

J'ai l'impression de saisir des regards méprisants à notre encontre depuis tout à l'heure. Et c'est vrai que c'est étonnamment silencieux du côté des Serpentard pour un lundi matin d'après match... 

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-Je me demandais quand on allait voir les filtres de paix ! C'est un sujet qui tombe souvent aux B.U.S.E et pour une première fois, je trouve que je ne suis pas mal débrouillée. Et toi ? 

-Je ne sais pas, j'ai un peu eu du mal à me concentrer, j'avoue. 

-Tu ne serais pas celui à t'être cogné la tête au final ? demandé-je en lui ébourrifant les cheveux. 

Il va me rendre folle ! - Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant