Chapitre 15

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Je me réveille, encore trempée de sueur. Comme quoi, même le jour du réveillon de Noël, je ne suis pas épargnée. 

J'ai passé ma matinée à me goinfrer de sucrerie devant un confort show. Je n'avais pas envie de voir du monde donc, après n'être pas sortie petit-déjeuner, je ne suis pas sortie déjeuner non plus.

Je suis cependant allée me glisser dans les cuisines vers 14h20. Lum, une elf de maison avec qui je me suis un peu liée d'amitié lors de ma première année, a tenu à me faire mon plat préféré -des pâtes carbonara- alors que je lui demandais si je pouvais simplement avoir des restes.

Je suis restée aider à faire la vaisselle et participer un peu aux préparatifs du repas du soir puis je suis retournée dans ma chambre vers 17h -bien décidée à étudier sérieusement cette fois-. 

On toque à ma porte. 

-Il y a personne ! 

-Je ne savais pas que les portes parlaient à Poudlard. 

-Sebastian ? Qu'est-ce que tu viens faire là ? 

-Te parler. Au cas où c'était pas évident. Tu veux bien m'ouvrir ? 

Je me lève pour lui ouvrir la porte.

Il est vêtu d'un gilet de costume par dessus une chemise. Il est incroyablement beau. Et moi, je suis habillée avec un vieux pull de Noël que m'a tricoté ma grand-mère avec un bas de pyjama... 

Deux salles, deux ambiances.

Diana vient se frotter à mes jambes. 

-Oh ! Qui c'est, ça ? demande le Serpentard en se baissant vers ma chatte. 

-Diana. 

-Coucou, Diana. 

Elle ronronne sous ses caresses. Je peux pas m'empêcher d'être un peu jalouse. Je suis jalouse de mon chat, nickel... 

-Comment tu es venu jusqu'ici ?

-Cathy. Elle m'a montrer comment entrer et où était votre chambre vendredi soir, après que tu nous aies laissé seuls. 

-Je vois... Entre, si tu veux, je t'en prie. 

-Je suis venu te chercher. 

-Me chercher ?

-Oui, pour fêter Noël. 

-Je ne suis... Pas trop d'humeur à fêter Noël, dis-je en m'asseyant sur mon lit. 

-Je l'ai remarqué mais je ne veux pas te laisser seule. 

Il s'est mis à genoux devant moi. 

-Je sais que ça n'a pas été évident pour toi dernièrement. Tu peux m'en vouloir autant que tu veux, me haïr même, mais je vais t'obliger à passer Noël avec nous.

Des larmes commencent à me couler le long des joues, sans que j'en connaisse la raison. 

-Si tu ne veux plus me voir ni me parler, ce n'est pas grave. Tout ce que je veux, c'est savoir que la fille que j'aime aille mieux, dit-il en tentant d'essuyer mes larmes avec ses mains. 

Mon cœur a raté un battement. 

-Tu as dit quoi, là ? 

Il s'est éclairci la gorge. Il a les joues et les oreilles rosies par l'embarras. 

-Tu m'as bien entendu, bredouille-t-il. Bon ! Maintenant, tu vas venir avec moi. Ma sœur et Ominis nous attendent. T'attendent

-Je peux me changer avant ? 

Il va me rendre folle ! - Sebastian PallowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant