Chapitre 37

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19h20 salon commun de la villa

Je suis installée sur ce canapé depuis maintenant dix minutes et je dois dire que je suis en train de perdre patience. Ils ne peuvent pas aller plus vite ?

Je souris en voyant ce connard de Noah attaché sur cette chaise face à moi, quelques minutes après je perds vraiment patience et je me lève pour m'approcher de ce petit con avant d'arraché d'un coup sec le bout de scotch qui était collé sur sa bouche.

Tu es un connard, Aidan est un connard, Hayden est un connard, Rafael est un connard et Adrian est un connard.

-Tu as fait une grosse erreur petite blonde en nous trahissant. Annonce-t-il en me lançant un regard noir tout en me souriant d'un sourire mauvais. Tu vas mourir des propres mains d'Adrian quand il apprendra que tu es une sale puttana et je me ferais un plaisir avant de te torturer jusqu'à ce que tu sois presque raide morte sur le sol.

- Per questo dovresti già riuscire a liberarti et puis c'est ballot, plus aucun de vos hommes ne nous entourent, ils sont maintenant à l'autre bout du pays.

Il a l'air surpris que je sache parler italien mais la vérité c'est que je ne sais dire que cette phrase ce qui veut dire : Pour ça, il faudrait déjà que tu arrives à te libérer.

Je lui souris avant de faire le tour de sa chaise, prendre une corde et de le passer entre ses lèvres, étonnement il se laisse faire sans montrer les dents. Je fais plusieurs nœuds avec la corde en serrant fortement autour de sa tête puis je m'écarte de lui pour regarder d'un autre angle s'il y a un moyen pour qu'il puisse s'échapper mais rien.

Ils en mettent du temps...

Au même moment, mon téléphone se met à sonner dans la main d'un des hommes de Zahir et je le prends de ses mains pour regarder ce qu'il se passe.

De Zahir :

Nous arrivons bientôt amor, j'espère ne pas trop te manquer pendant ce long moment qui nous a séparé.

Je dois dire qu'il trouve de beaux surnoms sauf quand il m'appelle son jouet.

Je lève les yeux au ciel en lisant le surnom qu'il m'a écrit pour me parler.

C'est vrai que Zahir n'est pas Italien mais espagnol. Pourtant je ne trouve pas que son prénom est vraiment espagnol.

A Zahir :

Ne m'appelle pas comme ça et pas vraiment ton absence me faisait un bien fou.

-Alors comme ça amor je ne te manque pas, quelle triste nouvelle. Murmure-t-il dans le creux de mon oreille. Tu sais toi tu m'as beaucoup manqué.

Je sursaute en entendant sa voix près de moi et me retourne vers lui complètement. Son regard descend petit à petit vers mes lèvres avant de descendre à mon cou pour ensuite examiner ma tenue. Son sourire apparait sur son visage tout en tournant son regard vers Noah et son regard devient noir.

Il ne faut pas qu'il le tue. Pas tout de suite.

Je m'approche rapidement de lui en lui affichant mon plus beau sourire avant de passer mes mains autour de sa nuque, son attention se tourne complètement vers moi et son regard devient plus intéresser parce que je fais.

-Tu m'aimes trop pour que mon attention ne soit pas tournée sur autre chose que toi.

Je lève les yeux au ciel exaspéré par sa phrase avant de me décoller de lui et de partir m'installer en tailleur sur le canapé.

-Ce n'est pas moi qui suis en chaleur à chaque fois que je te vois.

...Ça va faire plus d'une semaine que Zahir m'a sauvé de mon ex, je suis maintenant installé en tailleur sur son canapé en cuir beige pendant qu'il est parti à la douche. J'entends la porte à l'étage s'ouvrir pour ensuite entendre les pas lourds de Zahir.

You're my guardian angel |Tome 1|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant