Chapitre 7

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Aidan sort de la résidence au bout de quelques minutes avec un grand sourire scotché sur ses lèvres et je me sens tout d'un coup mal d'être sorti si vite, il est suivi de près par Lila et Rafael. Ils s'installent à l'arrière de la voiture sans un mot et Aidan à l'avant du côté conducteur, son visage se tourne vers moi, il m'affiche son plus beau sourire avant de me faire un clin d'œil vainqueur.

Mais vainqueur de quoi ? C'est à cause de lui que je me retrouve coincée avec eux.

Je le fusille du regard, il n'en prend pas compte et me tend des lunettes de soleil tout en gardant son sourire. Je lui prends d'une main hésitante la paire avant de remarquer qu'il y a un R en or gravé sur la branche droite, du coin de l'œil je le vois mettre des lunettes de soleil identiques au mienne sur son nez.

Elle doit valoir beaucoup d'argent.

-Qu'est-ce que signifie le R ? Je lui demande tout en les mettant sur mon nez.

-Il signifie l'initiale d'un nom de famille..

Un nom de famille ? Peut-être le nom de famille de celui qui a vendu les paires de lunettes.

Le toit de la voiture s'abaisse vers l'arrière avant qu'il ne démarre complètement la voiture, je souris au moment où il commence à rouler sur la route en accélérant de plus en plus.

-Détache-toi et mets-toi debout sur le siège, tu verras la sensation est meilleure. Il me conseille en tournant une demi-seconde son regard sur moi.

Je fronce les sourcils en ne comprenant pas pourquoi il me le demande.

-Ce n'est pas un peu dangereux ?

C'était déjà dangereux au moment où il roulait à 200 km/h tout en zigzagant entre les voitures.

Je le vois hausser les épaules avant de lâcher des mains le volant. Prise de panique, je le prends entre mes mains, tandis que je l'entends rire contre mon oreille gauche.

-Ne lâche pas le volant des mains !

Mon avertissement ressemble plus à un cri étouffé par le bruit du vent.

-Prête ?

Je tourne mon regard vers lui choqué qu'il me demande ça.

-Bien sûr que non, idiot ! Je ne me mettrais pas debout en sachant que tu es un inconscient.

-Si je le fais, tu le fais après ?

Il aime jouer avec sa vie, ce qui n'est pas mon cas.

-Non ! Qui va appuyer sur les pédales si tu es debout sur ton putain de siège !

J'ouvre la bouche en grand, choqué de ce que je viens de dire avant de devenir toute rouge, je lâche le volant lentement et attrape timidement ses mains pour les reposer sur le volant.

-Bah toi, à moins que tu sois trop peureuse pour te mettre debout pendant que je conduis, ce qui veut aussi dire que nous devons changer de place sur la route.

Moi trop peureuse ? C'est ce qu'on va voir.

Je le fusille du regard et me relève pour me détacher avant d'enlever mes chaussures pour les mettre au pied de mon siège pour ensuite monter dessus en chaussettes et je m'agrippe à la seule chose qui se présente devant moi : le haut du pare-brise. Mes cheveux fouettent davantage face au vent donnant une meilleure sensation à mon corps tandis que sous mes pieds, je sens le moteur de la voiture vrombir.

Il avait raison, la sensation est encore mieux, j'ai l'impression de m'envoler.

Je ferme les yeux en souriant pour profiter des sensations dans mon corps, je lâche un cri de bonheur jusqu'à m'en faire mal à la gorge mais je n'en ai que faire du regard qu'on pourrait me porter à cet instant.

You're my guardian angel |Tome 1|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant