A très vite là haut

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Séville, Espagne

22 novembre 1964

Ma chère Eleanor,

Je t'écris une énième lettre en espérant te revoir le plus tôt possible. Je suis seul, sans personne, sans toi... J'attends, l'âme meurtrie, d'apercevoir la lumière blanche qui me conduira jusqu'à toi, ma femme, mon amour, la personne pour qui je vivais. 

Si dieux existe, qu'il me ramène à toi. « Il est sûrement étrange qu'une personne sur qui la vie s'est acharnée soit éprit d'une fois comme la mienne » disent beaucoup, mais je crois, que chaque jour elle disparaît un peu plus... Je ne cois plus qu'aux anges...

Ton visage, ta voix, ton parfum m'avait enivré tout comme le vin que je bois en quantité pour pouvoir te retrouver.

Quand je m'ennuie de toi, ma muse, je te rends visite sur ta pierre et comme à mon habitude, j'y dépose ma lettre. Aujourd'hui, celle-ci, en espérant que ce soit la dernière.

À très vite là-haut.

Ton amant, ton ami, ton camarade, Alvaro De Lange


Mélancolie des jours de pluieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant