Envie d'écrire

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« Parfois, sans trop savoir comment et pourquoi, les mots nous viennent comme une évidence

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« Parfois, sans trop savoir comment et pourquoi, les mots nous viennent comme une évidence.

La plus part du temps, on ne sait pas trop quoi en faire, où les mener, et où les poser.

Et d'autres fois, nous voudrions crier tellement fort ce qu'on a sur le cœur sans même trouver les mots à employer.

Aujourd'hui, j'écris parce que je ne sais pas comment formuler mes sentiments.

Mes pensées se bousculent dans ma tête, se mélangent et tentent en vain de sortir de ce tourment infernale au sein de mon petit crâne.

Un ouragan de multiples émotions refait surfaces en moi et voudrait sortir. 

Se libérer...

Toute la rancœur que j'ai accumulé en moi depuis ces derniers mois, ces dernières années, aimerait s'évacuer.

Je ne désire que souffler après un long et éprouvant chapitre de ma vie, mais je cherche encore la bonne façon d'exprimer mes ressentis pour m'en libérer. 

Mon crâne est martelé par une douleur que je ne saurais décrire.

Je l'imagine signe de fatigue et dû au poids des problèmes.

Constamment, la piqure du rejet et la brûlure de la trahison remontent en moi et me ramènent de lourds sentiments oppressant : celui de la solitude et de cette envie malsaine de vengeance.

Ces derniers me font chaque jour remonter à mes vieux démons et courbent mon corps.

Ô que dieux doit savoir à quel point je voudrais me défaire de cette chaîne qui m'écarte toujours un peu plus de la surface, qui me dirige jusqu'à des horizons sombres et qui griffent ma peau à sang, et ce, à jamais.

Pour tout dire, je ne sais pas réellement ou je vais dans ce chapitre mais ce dont je suis sûre c'est que j'avais besoin de mettre des mots sur mon état d'esprit.

Le karma a rattrapé deux de mes bourreaux hier encore.

Ceux qui me l'ont annoncés portaient un grand sourire.

Ils étaient content pour moi. 

Plus que je ne l'étais moi même.

Et j'ai eu peur, j'aurai, moi aussi, due être prise d'un sentiment d'aisance tel que j'aurai pleuré de joie. 

Mais ce n'a pas été le cas.

Tous mes démons me sont remontés. 

Mon ventre s'était contracté au contacte de cette injustice dont j'avais fais face.

Je pensais que leur sentence n'était que minime comparée à ce qu'ils m'avaient fais.

Ils avaient eux aussi reçu une certaine malchance, mais elle n'était que retour de leur cruauté.

Moi je n'avais rien fais pour mériter mon sort.

Je suis tellement antipathique. 

Trop fière, peut être.

Des fois, trop enthousiaste.

Tout cela je le sais.

Je ne suis pas parfaite.

Encore moins la meilleure des amies.

Mais ils n'avaient pas le droit de m'utiliser comme cobaye de leur cruauté sans nom.

Ecoutez moi bien parce que je ne ferais pas que l'écrire.

Je vous hais, tous autant que vous êtes bande de pervers.

Et je ne comptes pas laisser passer vos débordements.

Le karma ne me suffit plus.

Je compte bien me charger de vous un part un, minable que vous serez.

Vous n'êtes pas tombés sur une victime, salops.

Vous le comprendrez bientôt.

La vengeance se mange froide.

Et je crois que ces quelques mois où vous avez eu le temps de jubiler de votre sadique victoire, ont suffit à me rendre glacial.»

Comment sombrer dans la folie...


Mélancolie des jours de pluieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant