Chapitre 3 : Sang chaud, sang froid

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Bonjour à tous, petit warning pour une partie lemon en début de chapitre, pour ceux qui n'aiment pas je suis désolée, bonne lecture.

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Le trajet jusqu'au Labyrinthe en Spiral, bien que rapide grâce au Portail ouvert par Magnus, s'était déroulé dans un silence pesant, lourd d'angoisse et de non-dits. Tout d'abord, Max et Rafael étaient, de leur côté, retournés au loft pour la sieste des jumeaux et pour se prendre un peu de repos bien mérité en amoureux, ce que tout le monde avait évidemment compris. Madzie, elle non plus, n'était pas présente, préférant aller voir sa cousine Zaya à l'Institut. Quant à Catarina, la sorcière à la peau bleue avait été appelée en urgence sur une opération à cœur ouvert à l'hôpital et elle n'avait pas eu d'autre choix que de laisser les hommes entre eux. Ragnor gardait le silence, respectant le désir d'isolement d'Alec dont l'inquiétude concernant ses nouveaux pouvoirs et la conversation qu'il avait eu avec Enoch transpirait par tous les pores de sa peau, et Magnus, lui, ne savait comment réagir face à son époux qui semblait s'éloigner de lui, le noiraud ayant retiré sa main quand l'Indonésien avait tenté d'entremêler leurs doigts pour le rassurer et lui apporter son soutien. C'est donc le cœur blessé mais la tête haute que Magnus avait ouvert le Portail et qu'ils se retrouvaient tous trois, désormais, à arpenter les couloirs du Labyrinthe en Spiral pour rejoindre les salles d'entraînement, dans les étages supérieurs. Après de longues minutes dans ce dédale de coin et de recoins, père et fils arrivèrent dans une immense salle aux hautes arcades incrustées de pierreries multicolores aussi claires que du cristal. Alec en oublia un instant son angoisse et laissa, cette fois, son mari nouer ses bras autour de sa taille et plonger son visage dans son cou alors que lui-même ouvrait grand la bouche de stupeur, les yeux aussi effarés qu'émerveillés. Instinctivement, le Chasseur d'Ombre posa une main sur les bras de son cher et tendre pour les caresser tendrement de son pouce. S'attendant à l'entendre ronronner comme il en avait si souvent l'habitude, l'ancien Consul sentit son aîné le faire tourner de trois quart en lui chuchotant à l'oreille de le suivre. Surpris, Alec ne réalisa pas tout de suite que son homme venait de le lâcher et de quitter la pièce. Ragnor, trop occupé à installer le nécessaire pour l'entraînement de son fils de cœur, ne le remarqua pas non plus. Le noiraud en profita pour s'éclipser et quitter la pièce en appelant le nom de son compagnon une fois dans le couloir, ne le voyant cependant nulle part.

- Magnus ? S'enquit-il alors en tournant la tête de tous les côtés.

Soudain, sans qu'il ne comprenne comment ni pourquoi, deux mains chaudes et baguées à la peau caramel encadraient son visage de lait et une paire de lèvres avides prennaient les siennes en otage. Passé la surprise, le corps de son amant contre le sien, Alec noua ses bras à la taille de son sorcier et lui rendit son baiser langoureusement, laissant leurs langues valser avec passion alors qu'un gémissement bas leur échappait à tous deux. L'asiatique agrippa la cuisse de son homme pour la remonter à hauteur de sa hanche et pressa son bassin contre le sien, faisant haleter son cadet. Pourtant, bien vite, trop vite au goût du plus jeune, le Grand Sorcier de Brooklyn s'écarta vivement dans des gestes précipités comme s'il venait se prendre une décharge. Les cheveux ébouriffés, les lèvres roses, gonflées et entrouvertes, ses pupilles de chat devenues rondes sous l'effet du désir, il pointa un doigt accusateur vers son époux qui déglutit difficilement.

- Toi..., commença-t-il à bout de souffle, toi tu....aargh ! Grommela-t-il avant de brusquement fondre sur les lèvres du Nephilim, forçant cette fois Alec à nouer ses jambes à la taille de son immortel mari.

Le Chasseur d'Ombre laissa échapper cette fois un gémissement d'extase pure alors que Magnus glissait sa main entre eux pour aller taquiner l'entrejambe de son cadet qui se tortillait d'envie sous ses doigts. Alec haletait, gémissait, suppliait en soufflant le prénom de son mari comme une litanie d'envie et l'immortel n'était que trop heureux de répondre à son envie, le cajolant par-dessus ses vêtements.

Can Love Do Magic ? {Malec Tome 11}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant