Inazuma Rosewood : Queen of Raimon ( I.E. Fanfiction )

09. The Drowning

Rhea

Quelques jours plus tard...

« - Cameron !

Aussitôt m'étais-je levée que j'étais partie à sa recherche, en petite chemisette.

À cette heure-là, je ne risquais pas de tomber sur qui que ce soit, mais je savais que lui, m'attendait surement au bout du couloir.

Et j'avais raison. Ses yeux s'illuminèrent en me voyant.

- Rhea ! Mais qu'est-ce que-

Je ne le laissai pas finir et sauta dans ses bras. Il ne me repoussa pas et me serra avec tout autant de force.

- Merci beaucoup pour ta rose..., lui chuchotais-je doucement. C'était exactement ce dont j'avais besoin.

Cependant, il n'eut pas la réaction que j'espérais. Il se détacha de moi et me regarda en arquant un sourcil.

- Attends... de quoi est-ce que tu parles ?

- Arrête de faire semblant, riais-je doucement. J'ai trouvé ta rose sur mon lit en me réveillant, et je sais qu'elle n'est pas de Jude, il préfère les bouquets.

Son air perplexe me figea peu à peu, me faisant douter.

Xavier ne m'offrait pas de fleurs de son propre chef.

Jude n'aurait aucune raison de me la déposer la nuit.

Mais tout laissait à croire qu'il n'avait pas la moindre idée de ce dont je parlais.

Pourtant, il m'attira soudainement à lui et colla mon visage contre son torse, me faisant rougir de gêne.

- Je suis content qu'elle t'ait plu, me chuchota-t-il doucement.

Un drôle de frisson parcourut tout mon épiderme.

Un frisson on ne peut plus familier.

Mais c'était impossible.

- Je vois..., soufflais-je doucement.

Donc je refoulais mes frissonnements... et m'appuya sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement sur la joue.

- Merci beaucoup, Cam... Je ne sais pas ce que je serais sans toi.

J'espérais que mon geste l'attendrirait... mais il ne bougea pas d'un pouce, comme figé.

Je n'aurais jamais dû faire ça.

Mince, pourquoi avais-je fait-

- Là, je n'en peux plus.

- Comment ç-

Et sans cris et gare, il saisit ma taille, m'attira à lui, et pressa ses lèvres contre les miennes. Puis il s'éloigna aussi vite qu'il s'était approché, si rapidement que j'aurais pu croire qu'il ne s'était rien produit.

Mais les battements de mon cœur étaient une preuve nécessaire.

J'étais toujours immobile, le regardant abasourdi. Lui avait ramené le dos de sa main sur ses lèvres, cachant la moitié de son visage rougi en détournant le regard.

- Je suis... Je vais te laisser, d'accord ? À... demain.

Et il disparut dans les couloirs. Tel un fantôme.