Japan Horror Story - SAISON 1

Une amie qui a changé

Bonjour à tous ! Je m'appelle Aya Musashi. J'aimerais vous raconter une histoire qui m'est arrivé il y a quelques temps. Il faut savoir que durant mes années de collège et de lycée j'avais une amie avec qui j'étais très proche, elle s'appelait Yuko. Nous passion vraiment tout notre temps ensemble, on allait souvent l'une chez l'autre. Nos familles respectives nous connaissais très bien. Je pense qu'on peut considérer que cette fille était comme ma meilleure amie. C'est d'ailleurs la seule que j'avais à cette époque. Malheureusement, comme vous le savez sûrement, quand on change on prend des voies différentes, il arrive la plupart du temps qu'on perde contact avec nos amis et c'est ce qu'il s'est passé entre nous. Nous ne nous étions pas disputé du tout, nous étions juste parties dans des universités différentes. Malgré l'éloignement, je ne l'ai jamais oublié et ça m'arrivait même fréquemment de me demander ce qu'elle devenait, ce qu'elle faisait, si elle avait un petit ami...

Les années ont défilées et finalement j'avais décidé de travailler dans une petite épicerie de quartier qui appartenait à ma famille, pour aider mes parents, donc il avait très simple pour moi de trouver un emploi. Un jour, je remplaçais ma mère à la caisse et il n'y avait personne dans l'épicerie, je m'étais donc permise de sortir mon téléphone pour aller un peu sur les réseaux sociaux. Le temps que je fasse défiler les posts, un client est arrivé à la caisse et j'ai donc relevé les yeux vers celui-ci. Quelle surprise de découvrir mon ancienne amie du collège et lycée être juste devant moi ! Ca devait faire au moins 5 ans qu'on ne s'était pas donné de nouvelles. Alors la voir devant moi comme ça avait fait remonter beaucoup de souvenirs très heureux. Un large sourire est apparu sur mon visage.

« Yuko c'est toi ?

- Oh Aya !! Ca fait longtemps ! Comment tu vas ?

- Ca va super et toi ?

- Bien merci ! Je suis de retour en ville ! Si tu veux qu'on se voit hésite pas à me le dire !

- Oui avec plaisir ! »

Je n'avais aucune raison de refuser son offre, ça explique ma réponse positive immédiate. Vous savez, la vie d'adulte est difficile et rien que le fait de lui parler tout juste quelques secondes m'avait rappelé tous les moments heureux que nous avions pu passer ensemble. Je me suis sentie tout de même un peu nerveuse. Mais la joie surpassait tout autour de moi.

Nous avons finalement repris contact via les réseaux sociaux et nous avons convenu d'un rendez-vous dans un petit café. J'ai vraiment fait de mon mieux pour paraître naturelle quand ce jour est arrivé, malgré la nervosité. La première chose qui m'avait marqué quand je l'avais vu l'autre jour, c'est le fait qu'elle n'avait pas changé du tout. Elle ressemblait toujours à la jeune fille que j'ai connu il y a tant d'années, je trouvais ça complètement fou mais en même temps super pour elle ! Je me disais donc que sa mentalité était, possiblement, restée aussi la même. Les souvenirs que j'ai de cette amie sont vraiment fabuleux et assis à la table du café face à elle, je me rendais compte que de tous les heureux souvenirs qui revenait à la surface. Ils étaient fabuleux. Nous avons discuté un moment ensemble, un peu de tout et de rien.

« A propos, Aya, qu'est-ce que tu deviens ? Tu as l'air épuisée... »

J'ai senti une sincère inquiétude dans sa voix et c'est là où je me suis aperçu qu'elle avait raison. Avec mon travail à 50h par semaine afin d'aider au mieux mes parents à l'épicerie, je ne me rendais pas compte de la pression intense que je pouvais avoir à l'intérieur, ni même de la fatigue accumulée durant ces dernières années. Travailler dans une entreprise familiale est très exténuant car, de plus, notre épicerie est ouverte 24h/24 donc il faut toujours au moins un employé, même la nuit. Et les 3/4 du temps, c'est moi qui travaillait de nuit, pour ne abîmer plus la santé de mes parents. Ca m'a un peu dévastée de le comprendre car finalement le fait d'en prendre conscience ne m'apportait rien de bon à part de la tristesse. Rien n'aurait changé pour autant.