4.3-1. AVRIL : "De nouveaux virus et de nouveaux hommes" (rapport V°4)

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4.3-1.

Certains membres étaient responsables de contrats gouvernementaux, d'où leurs connaissances des problématiques et leur capacité à se sauver. Cela a d'ailleurs beaucoup fait rire Novembre. Pas la situation évidemment, mais la naïve bienveillance de Juin.

Oui, quand nous avons appris que ces mêmes personnes devaient transmettre des renseignements en échange de sauf-conduits, mais qu'il n'avait en fait jamais été prévu de les sauver en cas d'attaque... Juin était peinée, attristée, et ce qui a amusé Novembre. Amusée oui, elle l'était, mais avec délicatesse. Novembre est une femme subtile, elle a simplement trouvé la naïveté de Juin attendrissante.

On se taquine pour des broutilles, mais je crois que c'est bon signe. Un peu comme dans une famille qui connaît les faiblesses et manies de ses membres. Enfin, ce qu'ils ont vu est terrifiant... nous avons évidemment les images, mais les images ne remplacent et ne disent mot sur le réel. Regarder n'est pas se confronter.

Ici, nous forçons notre esprit afin d'imaginer les scènes qui nous semblent surréalistes. Là-bas, ils forcent leur esprit à oublier les scènes qui sont trop réalistes...

Pour survivre, ils se sont barricadés, pour le corps, et enfermés, pour l'esprit. Devant les attaques, ils n'ont pas cherché à se défendre. La peur et la folie les ont saisies avant. Le manque d'oxygène parfois aussi.

Pour tenir le coup ici, nous avons appris avec Juin et Novembre, que ces réfugiés-là recourent à des tranquillisants. Ils parlent de « l'Hiver », une espèce de code. Il nous a fallu un petit temps avant de comprendre que cela s'était généralisé comme une sorte de drogue dure.

Sans intervenir directement, Novembre voulait leur partager des méthodes de respiration, de relaxation, de pleine conscience ainsi que des techniques de « mouvements oculaires » pour mettre à distance les images traumatiques.

Mais voilà, il y a... « l'Hiver ».

Nous ne comprenons pas exactement de quoi il s'agit. Juin a indiqué que dans son passé, des étudiants appelaient le cocaïne « neige », mais qu'elle n'avait jamais entendu « hiver », Novembre non plus.

Pour ma part, je suis particulièrement ignorante des médicaments associés à des drogues.


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V.12, de la FIN le DEBUT [Livre interactif - terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant