~le déclenchement ~

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Dès que je suis entré dans la cour, des dizaines de paires dieux se sont tournés vers moi point j'ai immédiatement pensé « ça y est, ils sont au courant, ils m'ont reconnu. » malgré tout, j'ai pris l'air détachée pour rejoindre Salomé et notre petit groupe de copains.

- Salut.
- Bonjour..., m'ont répondu Salomé et Paul.

        Je voulais leur dire que j'avais eu du mal à terminer le devoir de Madame Ruiz, mais le silence, puis les murmures autour de moi me mettaient mal à l'aise. Quelqu'un m'a montré du doigt. J'ai fait comme si je n'avais rien vu et j'ai continué : mon père m'a donné un coup de main sinon je n'y serais pas arrivé. Et toi, Salomé ? ai-j'ai demandé, histoire de meubler notre silence.
      C'est ma soeur Iyata qui m'a aidée. Elle m'a tout bien expliqué et, pour une fois, je crois que j'ia compris.

      Soudain, une voix forte à lancé:

-Vous trouvez pas que ça sent bizarre, par ici ?
- Ouais, a enchaîné une autre voix goguenarde , on dirait une odeur de keuf !
- T'es ouf, a rectifié un grand qui portait une casquette dont la visière lui couvrait la nuque, c'est plutôt le parfum du héros !
- Un héros comme on en voit dans les journaux ?
-Ouais, un héros qui va faire un témoignage courageux au tribunal.
T'appelles ça un héros ?
- Excuse, je me suis trompé. Je voulais dire une BALANCE.

      Le mot était lâché. Il a rebondi de bouche en bouche. Des ricanement ont fusé. On me pointait du doigt. J'étais désemparé, cloué sur place, incapable de répliquer.

- Les écoute pas, m'a soufflé Salomé. C'est des racailles.

         La sonnerie a rententi. Elle m'a saisi le bras et m'a entraîné vers la salle de cours.

Unique témoin (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant