Sasusaku : Remariage

Chapitre 16

PDV de Sakura

Trois jours entiers étaient passés depuis notre retour. Ma belle famille était retourné à ses occupations dès notre retour et mon mari avait fait de même. Ce n'était pas sympa d'être en congé dès fois. Comme promis j'amènais le déjeuner à Sasuke à son bureau, c'était le seul moment où j'avais la possibilité de le voir car il semblait plus occupé ces derniers temps, évidemment il faisait la tête lorsqu'il me voyait débarquer avec un panier à la main, très drôle mais il devait faire avec.

Et donc j'étais à la maison en train de lire mon roman tranquille. Sarada avait tellement joué qu'elle s'était endormie morte de fatigue alors j'en profitais pour lire un roman puisque je n'avais décidément rien à faire. Mon téléphone sonna, la folle s'était affiché sur l'écran. Je déposais mon roman sur la table à côté et décrochais en soufflant

Conversation téléphonique

Moi : Ino ça va, tu t'amuse bien à l'hôpital ? Sans moi ?

J'avais bien dit que cette idée de congé était une bonne idée mais je n'avais pas encore digéré le fait qu'elle soit allée voir Tsunade sans m'en avoir parlé d'abord.

Ino : tu es encore fâchée c'est ça ?!

Je ne répondis rien. Elle le savait alors pourquoi gâcher ma salive.

Ino : on peut se voir une minute ?

Moi : tu ne travailles pas aujourd'hui ?

Ino : c'est mon jour de repos.

Moi : d'accord !

Qu'est ce que j'avais à perdre, je n'avais rien à faire de toutes les façons.

Ino : on se retrouve au café habituel ?

Moi : ça marche.

Fin de la conversation téléphonique

Je me vêtis vite fait et me rendis au lieu de rendez-vous indiqué. Ino était déjà là, elle avait commandé nos cafés et m'attendait. Je m'asseyais en face d'elle et la tension devînt pesante. Elle ne savait pas quoi dire pour ne pas me vexer alors que moi je devenais de plus en plus impatiente avec ce silence qu'elle maintenait.

Ino : Je suis désolée, j'aurais dû t'en parler avant c'est vrai.

Son regard était fuyant comme si elle se forçait de ne pas en dire plus et qu'elle me cachait quelques chose de très important.

Je soupirais en ramenant mes cheveux en arrière. C'était tout simplement puéril. Mon amie s'inquiétait pour moi et moi je me fâchais inutilement. Maintenant que je la voyais en face de moi, je me sentais abusive de la réaction que j'avais eu.

Moi : je suis désolée moi aussi, tu ne pensais pas à mal.

Elle ne répliqua pas, le regard toujours ailleurs.

Moi : bon pourquoi m'as tu fait venir ? Demandais-je pour changer de sujet

Mon intervention fit effet, mon amie s'était mise à rougir comme une tomate. Alors je décidais d'amplifier cette jolie couleur sur ses joues.

Moi : attends ça ne serait pas lié à un certain Sai par hasard ?

Ino : Sakura ! Maugréa t'elle

Moi : quoi je demandais c'est tout ! M'étais je mise à rire

Ino : non tu me taquinais.

Moi : mais ça a bien un rapport avec lui non ?

Ino : puisque je suis là pour t'en parler !

Moi : alors dis-moi, qu'est-ce qui se passe avec lui ? Dis-je en portant mon gobelet à café aux lèvres

Ino : Il m'a demandé en mariage !

Quoi ?

Je faillis recracher le peu café que j'avais dans la bouche.

Moi : sérieux ?

Ino : il m'a complètement surprise, je ne m'y attendais pas.

Moi : alors, tu as répondu quoi ?

Ino : j'ai accepté

Moi : tu voulais te marier tout comme lui alors !

Ino : au fait quand on en a parlé la dernière fois, je m'étais rendu compte qu'il était temps de passer aux choses sérieuses.

Contente de lui en avoir parlé dans ce cas.

Moi : je suis très heureuse pour toi.

Ino : merci

Moi : tu en as parlé à tes sœurs ?

Ino : pas encore, je sens que Temari ne va pas me lâcher à présent

On se mit à rire en même temps imaginant la réaction de Temari et la manière dont elle va la taquiner après avoir appris la nouvelle.

Ino : et toi, pas trop ennuyeux ces jours de congés ?

Moi : eh bien....je ne dirais pas ennuyeux non !

Je voulais me montrer honnête avec elle et honnêtement après avoir pris ces congés, j'avais eu droit à un week-end inoubliable.

Ino : raconte moi tout.

Je lui racontais donc tout ce que j'avais eu à vivre. C'était bien de retrouver son amie, c'était bien de se réconcilier avec son amie après un malentendu.

Ino : tout va pour le mieux à ce que je vois !

Moi : peut-être bien que tu vois juste

Ino : et Sarada ?

Moi : elle va bien, elle dormait quand je suis sortie.

Ino : j'aimerais bien la voir ! Dit-elle le regard atteindrit

Moi : si tu veux, je l'emmènerai avec moi la prochaine fois quand je viendrai chez toi.

Ino : super, j'ai hâte.

Je passais un peu plus de temps avec elle avant de rentrer chez moi.

Sarada s'était réveillée et faisait la pagaille dans sa chambre. Rena avait du mal à la raisonner. Je lui disais de s'en aller comme j'étais là pour prendre le relais. Elle sortit de la chambre de la petite et je saisis une peluche qu'elle avait laissé au pas de la porte.

Moi : mon petit ange, tu sais bien que ton papa n'aime pas quand il y a le bazar dans ta chambre non ?

Elle me sourit en répétant.

Sarada : papa... papa

Elle marcha aussi vite qu'elle le pouvait jusqu'à moi.

Sarada : ma...man ! S'exclama t'elle en levant les bras pour s'agripper à mon pantalon

Attends....

Elle vient de dire quoi là ?

Je la soulevais en l'air dans la précipitation espérant ne pas avoir mal entendu

Moi : tu as dit maman là ?

Sarada : maman !

Je souris quelques larmes apparaissant au coin de mes yeux

Moi : non je n'avais pas rêvé, tu avais bien dit maman.

Sarada : maman....maman. répétait-elle

Je la faisais virevolter en l'air, riant de joie avec elle. Elle l'avait vraiment dit. Maman. Ce n'était pas tôt, depuis le temps qu'elle savait dire papa, je me demandais quand elle serait prête à m'appeler moi. Et voilà qu'elle le disait.

Je finis par nous laisser tomber sur son lit, elle étant encore en train de rire, ce rire que je ne me fatiguerais jamais d'écouter. Je frottais doucement mon nez au sien la calmant de son fou rire joyeux.

Moi : oui ma petite chérie, maman est là !