Sasusaku : Remariage

Chapitre 7

PDV de Sakura

...... : ..... Sakura...... Sakura....!

Cela faisait je ne savais combien de temps que j'étais perdue dans mes pensées. Le fait d'avoir vu mon mari s'inquiéter pour moi m'avait fait toute chose. Lorsque je m'amusais avec Sarada, je n'avais pas imaginé un instant que Sasuke débarquerait et qu'il me trainerait ainsi jusqu'à notre chambre pour que je prenne une douche, pire je n'avais pas pensé une seule seconde qu'il prendrait son mouchoir pour me nettoyer le visage plein de poudre de farine mais il faudrait croire qu'il est imprévisible.

Ino : Sakura.... Sakura !

Je revins à moi et vis Ino qui agitait sa main devant mon visage.

Moi : Oh salut Ino !

Ino : mais qu'est-ce qui t'arrive, je t'appelle depuis des minutes ! Dit-elle en s'asseyant sur le siège en face de moi

Moi : désolée, il y a un problème ?

Soudain, Tsunade débarqua dans mon bureau un peu affolée, j'avoue c'est la première fois que je la voyais dans cet état. Ino se pressa alors de lui dire quelque chose qu'elle ne prit pas la peine d'écouter, elle l'arrêta dans sa démarche avec sa main.

Tsunade : je n'ai pas envie et je ne veux rien savoir, juste pressez-vous d'aller prendre soin des patients, il y en a des milliers aujourd'hui et dans de mauvais états.

Elle ressortit après et on se dépêche Ino et moi d'aller voir ce qu'il se passait.

Ino : Oh lalala ! S'exclama Ino après avoir vu un couple couvert de sang avec des blessures un peu partout sur le corps.

Moi : emmenez la femme dans la salle opératoire 10 et l'homme dans la 02, il ne faut pas perdre du temps. Ordonnais-je en prenant mes équipements.

Ino était encore un peu sous le choc. Ça lui arrivait souvent mais c'était pas le moment pour avoir ce type de malaise parce que si on perdait encore le temps, on ne pourra pas s'assurer de leur survie. Je la secouais donc par les épaules.

Moi : reprends toi Ino, ce n'est pas le moment là ! Bon tu t'occupes de la femme et moi de l'homme.

Ino : mais...!?

Moi : ne t'inquiètes pas, shizune viendra t'aider.

Ino : ce n'est pas de ça que je voulais parler !

Moi : quoi alors ?

Ino : cette femme, elle a le ventre un peu arrondi non, je crois qu'elle est enceinte. Dit-elle inquiète

Et bizarrement, je trouvais qu'elle n'était pas inquiète pour la patiente en question.

Moi : QUOI ! Je vais m'occuper d'elle dans ce cas.

J'allais donc me changer, me désinfecter les mains et de rentrer dans la salle. Effectivement, comme Ino l'avait dit, cette femme était enceinte de six bons mois je dirais, comment j'avais fait pour ne pas le remarquer ?

Trente minutes plus tard, l'opération était terminée. Je sortais de la salle beaucoup plus déçue qu'épuisée.  Une infirmière vint à ma rencontre avec une fiche à remplir qu'elle avait du mal à me donner.

Infirmière : comment s'est passé l'opération docteur ?

Moi : qu'est-ce qui les a conduit dans cet état ici ?

Infirmière : un accident de voiture, apparemment ils sont rentrés dans un camion qui était sortit de nul part.

Moi : anh

Je lui pris la fiche que je me mis à remplir l'esprit ailleurs.

Infirmière 2: Docteur Haruno, on a besoin de vous, c'est une urgence ; un enfant est tombé du toit de sa maison, son pieds a pris un gros coup.

Moi : j'arrive.

Je remets la fiche à l'infirmière et me rendis à ce lieu où on avait encore besoin de moi.

Jusqu'à la soirée, j'avais eu à opérer huit personnes et soigné des dizaines de personnes. Le soir, le nombre de patients se fit rare alors Tsunade nous a dit qu'on pouvait rentrer puisque qu'il n'y avait pas de grave problème. Je soufflais en trainant les pas jusqu'à mon bureau. Mon humeur était tombée au plus bas. Ma première opération de la journée était encore dans ma tête et je me haïssais. J'enlève ma blouse, les chaussures et mon oscilloscope que je range proprement. Mon regard se perdit dans le vide alors que je voulais enfiler ma veste.

Ino : Sakura, tu viens dîner avec moi ? Apparaît ma meilleure amie à la porte

Moi : non Ino je préfère rentrer.

Ino : tu ne vas pas rester dans cet état, tu as fait tout ton possible pour que ça aille bien, ce n'est pas de ta faute si ça ne s'est pas passé comme tu voulais.

C'est vrai que j'ai fait le nécessaire possible, peut-être que j'aurai dû faire tout le nécessaire possible.

Moi : Merci Ino, j'y vais, j'espère que tu passeras une bonne soirée.

J'enfile ma veste et prends mon sac, je lui fis un câlin avant de quitter l'hôpital pour ma maison.

Après avoir traversé l'entrée, je vis mon mari assis sur un des sofa dans le grand salon que je saluais sans enthousiasme. Je montais directement dans la chambre, je m'asseyais sur le lit abattue, je n'avais envie de rien. J'entendis la porte claquer et mon regard se tourna vers là. Sasuke était arrêté à côté de la porte, le regard toujours impassible.

Sasuke : ça va ?

Il a dit quoi là ?.... J'ai bien entendu n'est-ce pas ?

Mes yeux s'écarquillèrent et j'eus une grande envie de pleurer. Je me lève du lit et me dépêchais d'aller l'enlacer, j'en avais rien à faire de si il ne répondait pas à mon étreinte ou qu'il serait fâché. J'avais juste besoin qu'il me laisse l'enlacer au moins.

Sasuke : qu'y a-t-il ? Reprit-il en renfermant ses bras dans mon dos

Moi : je n'ai pas pu le sauver, je n'ai pas réussi à sauver son enfant !

Je le sentis frémir un instant avant de se reprendre, puis il commença à caresser doucement mes cheveux, ce qui me faisait ressentir automatiquement une nouvelle sensation agréable.

Sasuke : et la mère ?

Moi : elle va bien

Sasuke : c'est l'essentiel, tu as quand-même réussi à sauver la mère c'est déjà une bonne chose.

Je continuais de pleurer dans ses bras alors que lui se contentait de me caresser les cheveux. Je ne sentis plus mes pieds à un moment alors Sasuke m'aida à m'asseoir sur le lit avant de se diriger à la porte.

Sasuke : je vais dire à Misa de t'apporter ton dîner dans la chambre.

Moi : et Sarada ?

Sasuke : elle dort

Après ça, il s'en alla et moi je m'allongeais, épuisée, déçue et honteuse d'avoir eu ce genre de comportement devant lui. Dire que la veille j'avais passé une bonne soirée, aujourd'hui c'est vraiment la catastrophique. Je fermais les yeux et je m'endormis sans tarder, la journée était longue et très chargée.....