Chapitre 25

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PDV de Sakura

Quelques jours sont passés, trois pour être exacte et je ne voulais voir personne. Je m'étais enfermée dans ma chambre, même Sarada que je venais d'apprendre être ma propre fille n'avait pas le droit de me voir alors qu'elle me réclamait. J'en avais marre, j'étais dégoûtée, je ne savais pas quoi faire ni où me mettre. Pourquoi je ne me souvenais pas de tout ce qui s'était passé ?

Des coups à la porte attiraient mon attention. Mon regard vide se porta vers là et d'une voix nonchalante je disais :

Moi : Rena, je n'ai besoin de rien.

..... : Ce n'est pas Rena, c'est ta mère !

Je soufflais en tournant la tête de l'autre côté. Que fichait-elle ici ? Je n'avais pas particulièrement envie de la voir moi.

Ma mère : ouvre la porte s'il te plaît, on a à discuter.

Je soufflais de nouveau et d'un pas lent j'allais lui ouvrir la porte en refermant à clé après qu'elle soit entrée. Elle me prit dans ses bras.

Ma mère : ma petite chérie !

Moi : maman, comment va papa ?

Ma mère : il va bien

Moi : tant mieux. La lâchais-je pour me rasseoir sur le lit

Ma mère : Sakura...

Moi : maman. La coupais-je. Pourquoi toi aussi tu ne m'as pas dit que Sarada était ma fille ?

Ma mère : c'est une longue histoire

Moi : que j'avais le droit de connaître.

Ma mère : c'est vrai mais tu dois sans doute savoir qu'on avait nos raisons.

C'est vrai que les personnes les plus importantes de ma vie ne me cacheraient pas un tel truc sans raison. Mais c'est quand-même ma vie, ma fille, mon enfant.

Moi : pourquoi vous m'avez caché ça ?

Ma mère : lorsque tu as appris que tu étais enceinte, tu ne voulais pas en parler à Sasuke, je t'en ai demandé la raison mais tu ne voulais rien dire ni à moi ni à ta meilleure amie alors nous t'avons laissé tranquille puisque tu étais dans un état fragile. Nous t'avons supporté et aidé pendant les mois de grossesse, je n'avais plus rien dit sur le père de ton enfant qui n'avait même pas chercher à te voir. Me raconta t'elle.

J'étais restée silencieuse à l'écouter. Je voulais savoir ce qui était arrivée, pourquoi je n'avais aucun souvenir de mon accouchement.

Ma mère : les jours sont vite passés et le jour que tu attendais tant, que nous attendions tant arriva. Ce jour-là je n'étais pas venue te voir et heureusement Ino était venue passer la journée avec toi et elle t'a retrouvée allongée au sol, tu avais perdu connaissance, tu saignais de la tête et tu avais perdu des eaux. Elle a immédiatement appelé les urgences et Tsunade s'est occupée de toi. Elle a réussi à vous sauver ta fille et toi, ton accident était récent mais le coup que tu avais reçu à la tête avait eu des conséquences. Tu étais restée plus de trois semaines sans te réveiller. C'était à ce moment que Sasuke avait apparu. J'étais en colère, je lui en voulais à lui et à cet enfant,je ne pouvais m'en empêcher. Serra t'elle les poings sur sa cuisse

Moi : oh maman !

Ma mère : un mois passé, tu ouvre enfin les yeux et tu...tu ne te rappelais de rien, de ta relation avec lui, de ta grossesse, de ton enfant que tu attendais tant. Alors j'ai remis la petite à son père en lui faisant promettre de ne plus t'approcher et on a inventé un accident qu'on t'a fait croire.

Moi : un camion a cogné ma voiture ! Lâchais-je alors qu'elle affirmait par un mouvement de la tête

Ma mère : malheureusement tu n'étais plus la même, aussi enthousiasme, aussi folle, aussi gamine que je t'avais connu, tu étais vide comme si tu savais qu'on venait de te prendre une partie de toi et Sasuke n'avait pas rempli sa part du marché. Si ça n'aurait tenu qu'à moi, tu ne l'aurais jamais épousé mais très vite tu t'étais laisser allée à lui parce que tu l'aimais déjà depuis des années. Je n'avais donc plus mon mot à dire, c'était à vous seuls de décider de ce que vous voulez et ça concernait ta fille avant tout. Termina t'elle de dire en me caressant la joue

Oui c'était ma fille. Cela la concernait plus que tout. En fait, au final je me rendais compte que Sasuke n'avait pas réellement menti sur ces intentions. Tout était pour le bonheur de sa fille, pour que sa fille ne grandisse pas sans une mère, sans sa vraie mère. J'avais raté une année et demi mais j'avais eu la chance de la voir dire ses premiers mots, et faire ses premiers pas et ça c'est un grand cadeau qu'une mère puisse espérer.

Moi : merci maman, je me sens mieux maintenant que je sais ce qui s'est passé.

Ma mère : et moi je me sens coupable de t'avoir caché tout ça mais je n'avais pas le choix.

Moi : maman, Sarada avec les cheveux roses, tu ne penses pas que j'aurai tout de suite su la vérité ? Lui demandais-je un peu moqueur

Ma mère : ça m'aurait au moins permis de ne pas avoir à te cacher une telle chose

Je souris avant de la prendre dans mes bras. Ce n'était en rien de sa faute. Si elle était obligé de me cacher ça, c'était pour une bonne cause mais n'empêche j'aurai aimé que Sasuke me le dise lorsqu'il s'était présenté à moi, j'allai certes mal le prendre mais je comprenais les choses et s'il m'avait expliquer comme venait de le faire ma mère, ça n'aurai pas été un grand problème. Moi qui me questionnais sur identité de la mère de la petite, j'étais servis.

J'avais cependant raté une bonne année de sa vie, un peu plus mais j'avais eu la chance de voir ces premiers pas, de la voir prononcer ces premiers mots et c'est un cadeau qu'une mère puisse espérer.

Je me séparais d'elle toujours en lui offrant un sourire.

Ma mère : je prie pour que tu sois apaisée à présent, je crois aussi que Sasuke aussi devait avoir ses...

Moi : oh non maman, ne me parle pas de lui, s'il te plaît.

Il ne méritait pas que je lui pardonne de m'avoir caché que la petite fille avec qui je m'étais autant habituée était ma propre fille.

Ma mère : mais...

Moi : maman, je suis heureuse d'avoir pu connaître la vérité mais ce n'est pas une raison pour que je le pardonne.

Ma mère me sourit tristement en me caressant la joue avec son pouce et me fait une bise sur le front avant de sortir de ma chambre en me laissant de nouveau seule.

Étais-je en train de dramatiser ?

Pour quelle raison j'aurai refuser d'être la mère de cette petite fille adorable, elle qui m'a appelé maman alors qu'elle ne savait pas que j'étais vraiment sa mère ?

Je ne crois pas être capable de lui pardonner ça !

Sasusaku : Remariage Où les histoires vivent. Découvrez maintenant