Chapitre 17

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PDV de Karin

Je tapais les feuilles que j'avais entre les mains sur la table pour mieux les rassembler. Je regardais vers le bureau de Sasuke car j'avais des documents à lui rendre.

Je montais un peu ma jupe au milieu de ma cuisse et déboutonnais le haut de ma chemise, je portais ces documents contre ma poitrine et allais en direction de son bureau dans lequel je rentrais sans toquer.

Moi : Sasuke !

Il me regarda attendant que je lui dise la raison de ma venue, apparemment monsieur rentrait, son bureau était bien ranger et il venait de se lever de son siège.

Moi : je t'apporte les documents que tu cherchais.

Sasuke : bien. Pose les là. Dit-il en indiquant la table

Je fis ce qu'il me demanda de faire sans qu'il ne me jette un seul regard.

Moi : tu rentre ?

Sasuke : hn.

Je lui barrais le chemin en collant ma poitrine contre son torse, je levais ma main pour lui toucher le visage mais sa réaction se fit très rapidement. Il m'arrêta en m'attrapant par le poignet puis se décolla de moi.

Sasuke : Karin, je ne sais pas combien de fois je vais devoir te le répéter. Je suis marié.

Moi : oui pour ta fille pas pour toi, ce n'est pas comme si elle t'intéressait !

Son regard jusque là impassible devient noir et sa prise se resserra sur mon poignet. J'aimais quand il me regardait de ses yeux noir mais cette fois, il me faisait quand-même peur.

Sasuke : tu n'as aucune idée de ce qui est et de ce qui n'est pas, de plus je t'interdis de parler d'elle comme si c'était un jouet dont je me servais.

Moi : mais tu t'es bien marié avec elle pour qu'elle prenne soin de ta fille non ?

Sasuke : les raisons qui m'ont poussé à épouser ma femme ne te regardent pas. Répliqua t'il la voix rempli de mystère.

Moi : tu parle comme si tu l'aimais

Sasuke : Karin, que j'aime ma femme ou pas n'est pas un problème dont tu dois te soucier, ce dont tu devais vraiment te soucier c'est comment arrêter de me séduire sachant très bien que tu n'arriveras pas à tes fins.

Il me lâcha le poignet rosi par la force de ses mains et sortit de la pièce sans un regard en arrière.

Sérieusement, qu'est-ce qu'il pourrait bien trouver d'attirant chez elle ? J'étais bien sexy moi et très jolie mais il n'a même pas pris la peine de me regarder.

J'avais bien conscience que mon patron attirait beaucoup la gente féminine. Il n'était pas un coureur de jupons, ne profitait pas de la beauté que la nature lui avait donné mais n'importe quelle femme tomberait pour lui. Je n'étais pas sotte, je savais que sa femme faisait partie du lot. Mais pourquoi l'avait-il choisi elle au lieu de moi, sa secrétaire ? Je pouvais très bien en plus de l'aider au bureau m'occuper de sa fille si c'était sa fille seule qui était le problème alors pourquoi elle ?

Je décidais de sortir de son bureau à mon tour après avoir descendu ma jupe et remis le bouton de ma chemise. Je rangeais les dossiers sur mon bureau et mis les plus importants dans mon sac prête à partir moi aussi, après tout il était tard. Je quittais la bâtisse en saluant et confiant l'établissement au gardien de nuit puis je tombais sur suigetsu qui m'attendait comme à chaque fin de soirée.

Suigetsu : Karin est-ce que ça va ?

Moi : qu'est-ce que ça peut bien te faire ?

Après ma réplique, je pensais qu'il n'aurait plus rien à dire mais suigetsu était suigetsu.

Suigetsu : ne me dis pas que tu as tenté une nouvelle fois de l'approcher ? Se moquait-il

Je l'avertis cette fois-ci du regard, semblant lui dire de se taire pour de bon.

Suigetsu : ça n'a pas marché hein !

Moi : mais tais-toi !

Suigetsu : pourquoi tu as toujours des vues sur lui alors qu'il est marié ?

Je me posais la même question. J'imagine que c'était parce qu'il avait été le seul qui ne m'avait pas trouvé bizarre à la fac et qui avait supporté que je traine avec lui tout au long du parcours.

Moi : qu'est-ce qu'il y a, tu ne vas pas me faire croire que j'ai des prétendants pour qui je devais faire attention ?

Il ne répondit pas sur le champs mais finit par le faire d'une voix posée.

Suigetsu : et si c'était le cas ?

Moi : non ne me dis pas que....

Avais-je dit avec un air de ne pas y croire.

Suigetsu : quoi, dire quoi ? Se pressa t'il de dire

Moi : non rien, j'ai pensé une minute à la possibilité que tu serais l'un de ces fameux prétendants et j'ai eu peur.

Il leva les yeux au ciel alors que moi j'éclatais de rire.

Non mais sérieux, prétendants tu parles !

Il me poussa sur le côté à l'aide de son épaule et on termina le chemin ensemble en discutant de n'importe quoi. Suigetsu était un ami spécial pas aussi spécial que Sasuke mais qui m'avait beaucoup soutenu par le passé. C'était toujours le cas d'ailleurs mais si j'avais bien compris son sous-entendu, est-ce que ça serait bon d'essayer de briser une amitié de longue date ? Je préférais le garder en ami plutôt que le faire souffrir.

Suigetsu : on se dit à demain ? Demanda-t-il arrivés en bas de mon appart

Moi : tu sais bien que même si je n'ai pas envie de voir ta sale frimousse, je ne pourrais pas t'éviter au travail !

Il rit à ma réplique et me poussa la tête avec son doigt sur mon front.

Suigetsu : tarée. Donc passe une excellente nuit ! Me souhaita t'il la voix adoucie

Moi : excellente nuit à toi également.

Il se retourna pour partir en direction de sa maison. Dire qu'il avait la possibilité de payer une voiture et qu'il voulait plutôt prendre un taxi pour rentrer chez lui. Quel idiot il faisait. Je montais de mon côté dans mon appart. Je pris une douche et me mis aussitôt au lit, je devais me présenter très tôt demain au bureau.

Dire que je venais de me prendre une nouvelle fois un râteau en pleine face mais je n'allais pas abandonner de sitôt, pas du tout.

Faut se montrer persévérant dans la vie.

Je m'endormis après cette pensée encourageante.

Sasusaku : Remariage Où les histoires vivent. Découvrez maintenant