Chapitre 26

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Après avoir appris par cœur chaque centimètre de sa peau, il a fallu que nous quittions cette chambre d’hôtel et que nous nous rendions à l’aéroport.

—  Tu n’as rien oublié ?

—  Non, je ne pense pas.

Nous montons dans le jet privé et une ambiance triste s’installe entre nous, c’est la fin de cette drôle de relation. J'ai un pincement au cœur et surtout une frustration de savoir qu’on ne pourra plus jamais se toucher. Ça m’énerve vraiment.

—     Si tu as le moindre problème appelle moi. N’hésite pas une seconde.

—     Tu es plus au courant de mes problèmes que moi Evan.

—      On ne sait jamais.

Je hausse les épaules et me blottis dans mon siège. Nous ne nous disons plus rien et dormons les ¾ du vol, le reste du temps nous nous regardons, profitant de nos derniers moments ensemble.

Quand je me lève pour descendre de l’avion, j’ai l’impression qui n’y a plus de retour en arrière, c’est bien la fin.

—      Attends une seconde.

Evan me retient par le bras à l’intérieur de l’appareil.

Il me regarde ne sachant trop quoi dire.

Je l’observe essayé de trouver les mots sans doute pour me dire au revoir.

D’un geste impulsif, je l’embrasse et il me rend mon baiser.

—     Pas d'aurevoir larmoyant, ce n'est pas notre truc, on a pris notre pied non ?

Il hoche la tête et un sourire pervers se dessine sur son visage.

Je lui souris et descends de l’appareil.

—     Je vais prendre un taxi et partir de mon côté, ce sera plus simple.

—     Nos valises sont déjà en route vers l’hôtel.

—     Bien. À la prochaine alors.

Il hoche la tête et je sens son regard sur moi quand je quitte le tarmac pour rejoindre l’aéroport de New York.

Dans le taxi malgré la fatigue, je n’ai pas du tout envie de rentrer maintenant et je me demande si Luis est disponible, j’ai bien besoin de lui parler.

Je reçois sa réponse instantanément après lui avoir envoyé un message, il me dit qu’il m’attend au même bar que la dernière fois. Je souris et indique l’adresse au chauffeur.

Après lui avoir raconté la fin de mon voyage, il me prend le bras et semble inquiet.

—     Tu es triste?

—     Non enfin ça va.

—     Vos parties de jambes en l’air vont te manquer, avoue le?

—      Terriblement, Luis si tu savais.

—     Je sais. Allez bois ton verre, on va manger un morceau ailleurs.

Après une belle soirée arrosée, nous rentrons à l’hôtel éméché.

—     Oh, Benjamin m’a laissé un message, je vais le rejoindre, je peux te laisser ici ?

—      Oui, va rejoindre ce beau mec.

—     J’y compte bien, à demain, Evan m’a prévenu qu’on était dans une autre classe.

Je hoche la tête l’air coupable, Luis me sert dans ses bras et s’en va.

En attendant l’ascenseur, je tangue de gauche à droite.

GOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant