Chapitre 5

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Quand je rentre, je trouve un mot sur la table de ma mère qui me dit qu'elle est partie faire un week-end de thalassothérapie avec une copine.

Ses anciennes copines sont devenues bizarrement beaucoup plus proches de ma mère depuis qu'elle est blindée.

Je file sous la douche et je m'habille avec une des nouvelles robes que j'ai achetées à notre arrivée ici.

Je me trouve pas trop mal et mes collants jarretelles caché assez bien mon hématome à la cuisse.

Je descends et m'installe au bar de l'hôtel.

J'avoue que prendre un ascenseur et avoir un énorme bar là où tu vis, c'est la classe.

Je demande un whisky sec et le sirote tranquillement, en un rien de temps, deux garçons sont venus s'asseoir à mes côtés et me paient mes verres. Ils sont sympas, riches au-dessus de tout, mais sympa. Deux beaux petits lots.

Nous passons une bonne soirée et plus l'alcool monte moins je sens mes douleurs plus je suis bien. Les deux garçons sont assez tactiles avec moi jusqu'à ce qu'en pleine discussion un des deux s'arrête de parler de sourire ou même de respirer. L'autre s'interroge et tourne la tête, son visage change lui aussi d'expression et je n'ai pas besoin de tourner la mienne pour savoir qui a fait son apparition.

— On va y aller à la prochaine Lucie.

Je secoue la tête en levant les yeux. Je vais devoir m'habituer ou peut-être changer d'hôtel.

— Bonsoir.

— Je peux savoir pourquoi dès que tu arrives tout le monde prend la fuite ?

— Comme d'habitude Pitt.

Le serveur sert un verre de whisky à Evan, mais ce n'est pas la même bouteille que le mien. C'est une grande bouteille en verre ombré sans marque ou écriture.

— Tu peux lui en servir un verre aussi.

Il me désigne du menton.

Je fronce les sourcils et bois une gorgée. Je ne m'étais pas trompée, c'est bien du whisky, mais je n'en ai jamais bu de pareil, il coule dans ma gorge comme de l'or liquide, il est délicieux.

— Qu'en penses-tu ?

— Il est bon.

— Bon, c'est tout ? Si tu t'y connais en whisky et je vois au nombre de verre de pure malt irlandais que c'est le cas, tu sais que ce whisky et bien meilleur que tout ceux que tu as pu goûter.

— C'est vrai.

À quoi bon mentir, je boirais bien la bouteille entière, la maintenant.

— C'est le mien.

— C'est ton whisky ?

— Oui, je l'ai créé.

— Donc tout ce qui est ici t'appartient ?

— À quelque exception près oui.

Il appuie son regard sur moi et boit une gorgée.

— Comment va Karine ?

Il fronce les sourcils et secoue la tête.

— On m'a dit qu'elle était assez spéciale et je ne veux pas de problème, j'en ai déjà assez.

— Tu n'en auras pas.

— Elle est courant de notre petit périple de cette après-midi.

— Elle fait ses affaires et je fais les miennes.

Je lève un sourcil, qu'est ce que c'est que ce couple.

— Ne t'inquiète pas pour ça.

— Je ne suis pas inquiète, elle peut venir quand elle veut, je sais me défendre.

GOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant