🌺🔎-19- ᴘɪʟʟᴀɢᴇ🌺

61 2 13
                                    

Quelques heures s'écoulèrent doucement entre temps à Madagascar, et en dépit de la présence de soleil toute la journée, quelques cumulus s'étaient mis à bourgeonner dans le ciel tandis que le vent s'était levé

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Quelques heures s'écoulèrent doucement entre temps à Madagascar, et en dépit de la présence de soleil toute la journée, quelques cumulus s'étaient mis à bourgeonner dans le ciel tandis que le vent s'était levé. La journée toucherait bientôt à sa fin et c'était donc la fin de l'après-midi. Au parc boisé de la Cigale, l'heure était arrivée aux orphelins de déserter les lieues pour regagner les sombres couloirs du Foyer des Chérubins à Tananarive.

Tandis que quelques gamins – ceux qui étaient heureux et qui avaient la chance d'avoir leurs parents – batifolaient et s'amusaient gaiement dans l'aire de jeux, la petite trentaine d'élèves sous la surveillance des deux frères Pedro et Lazare, étaient juste en train de rebrousser chemin. Ils marchaient ensemble en un seul groupe homogène, se frayant une petite route à travers la petite forêt de tamarins, s'apprêtant à regagner le grand bus qui les attendait sur le parking. Le contrôleur ainsi que le conducteur avaient repris leurs postes dans le véhicule. Ces derniers étaient retournés ensemble au car à quelques dizaines de minutes près de l'enlèvement du petit Karim, après qu'ils se soient accordés une pause déjeuner et sieste à midi.

Ainsi donc, le petit groupe d'enfants du pensionnat arriva sur le parking accompagnés des deux moines et allaient prendre l'autocar... Seulement voilà, comme à chacun des retours à l'orphelinat, les surveillants devaient recompter le nombre de petits pensionnaires, afin de s'assurer qu'ils n'oublient personne.

Tandis que le chauffeur prenait place correctement sur son siège et que le contrôleur à ses côtés en fit de même, frère Pedro ordonna sévèrement aux gamins de s'aligner le long de la carcasse de la grande automobile pour faire le compte. Les élèves obéirent aussitôt et le moine se mit à faire le compte à voix haute en les désignant un à un:

🐊_ « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, vingt-cinq, vingt-six, vingt-sept, vingt-huit, vingt-neuf... »

Autrement dit le décompte d'élèves de un à vingt-neuf... Mais soudain, arrivé à « vingt-neuf », le frère pointa son doigt dans le vide et là, il s'interrogea en répétant le chiffre « vingt-neuf » :

🐊_ « ...vingt-neuf ? ... »

Et, regardant frère Lazare, il lui dit, perplexe :

🐊_ « ...Hey, Lazare, il y a un problème, là. »

🐊_ « Quel problème ? »

Frère Pedro expliqua:

🐊_ Quand on a compté les p'tits à l'allée, il y en avait trente, quinze pour filles de ton côté et quinze garçons pour moi. Comment ça se fait qu'il n'y ait pas le compte ? »

Frère Lazare réfléchit:

🐊_ « J'en sais rien, il doit peut-être manquer quelqu'un. T'as bien fait le compte au moins ? Recompte encore une fois, peut-être que t'as mal compté... »

🌺🔎(ᴛᴏᴍᴇ 2) ᴛɪɴᴛɪɴ ᴇᴛ ʟᴇꜱ ꜰᴀɴᴛᴏᴍᴇꜱ ᴅᴜ ᴘᴀꜱꜱᴇ  (⚠️-16 ᴀɴꜱ⚠️)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant