Tintin vient de s'installer à Madagascar et il y a épousé Mya, la femme de ses rêves dont il est éperdument amoureux. Par la même occasion, tandis qu' il exerce sa profession de journaliste en souhaitant faire un reportage sur le pays, il va, par un...
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Pour l'instant, rien n'était encore sûr... Cependant, une chose était certaine en attendant, c'était que nos rescapés étaient à présent hors de danger et qu'ils étaient tous sortis de ce souterrain... Ils se trouvaient en sûreté... du moins pour l'instant ! pour se faire, ils devaient continuer leur route et s'éloigner le plus rapidement possible du précipice dont ils étaient sortis.
Alors que le temps tournait doucement, et que le soleil se faisait un peu plus haut dans le ciel, Tintin, Mya, Milou, Taehyung, Karim et tous les autres marchaient ainsi sans relâche à la recherche d'un village proche, d'un refuge où ils seraient en sécurité loin de leurs ravisseurs qui les poursuivaient... Un village où ils auraient sûrement la chance de prévenir la police pour faire arrêter cet assassin et faire libérer au plus vite le petit Nabil qui lui était toujours captif dans la cave de l'hôtel des Fougères.
Ils étaient bien loin de la sortie de la mine à présent et avaient pris beaucoup d'avance. Après avoir traversé la grande et brumeuse forêt de conifères au Nord du bourg, ils se voyaient peu à peu et sans même s'en rendre compte, pénétrer tous les huit dans un tout autre décor... En prenant peu à peu la direction Nord Ouest, leurs pieds foulaient le sol d'une forêt de feuillus... c'était une forêt plus tropicalisée, plus dense aussi, et où l'air y était un petit peu plus chaud et dépourvu de brouillard car ils descendaient peu à peu en altitude.
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Là où ils se trouvaient, là encore il n'y avait pas la moindre habitation... pas la moindre cabine téléphonique, ni boutique... rien... rien qu'un immense bouquet d'arbres. Comme ils marchaient tous d'un pas plus au moins rapide, la fraîcheur n'avait pas eu le temps de les saisir et à présent, ils avaient tous chaud. Tintin avait gardé son chapeau sur sa tête pour se protéger du soleil, mais son gilet noir était noué à sa taille et les manches de sa longue chemise blanche étaient retroussées à ses coudes. Tae en avait fait de même avec son gilet noir, il l'avait noué lui aussi à son tour de reins et les manches de sa chemise étaient également froncées ; Quant aux enfants, déjà préalablement habillés en tenue légère, ils n'avaient rien eu à faire, ni même Mya qui portait une blouse.
Ils commençaient tous à ressentir la fatigue, certes, dont surtout le petit Noa – le plus jeune et le plus fragile d'entre eux et puis Mya qui subissait les effets de sa grossesse... Mais en dépit de tout ils marchaient encore et encore sans s'arrêter... Ils n'en n'avaient pas le droit pour l'instant. Sans doute se trouvaient-ils encore trop près du repère des ravisseurs ? Aussi, leur instinct de survie ne fut-il pas plus fort pour surpasser ensemble toute limite pour combattre tout état d'épuisement ?
