🌺🔎- 20- ʟᴇ ᴄʜᴏᴄ🌺

49 1 12
                                    

Le temps s'écoula doucement en cette fin d'après-midi, et tandis que le car courant d'air était arrivé à Tananarive et que les pensionnaires étaient respectivement rentrés au bercail, l'atmosphère au Foyer des Chérubins était relativement tendue, ...

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le temps s'écoula doucement en cette fin d'après-midi, et tandis que le car courant d'air était arrivé à Tananarive et que les pensionnaires étaient respectivement rentrés au bercail, l'atmosphère au Foyer des Chérubins était relativement tendue, car hélas, comme on venait de l'apprendre, les pensionnaires n'étaient pas au complet ce soir... Il manquait Karim à l'appel et son absence inquiétait frère Lazare, mais aussi tous les autres frères ainsi que madame la directrice.

Devant la cour de l'orphelinat, le bus était toujours là, mais il y avait également une petite fourgonnette : il s'agissait de la police. Ces deux véhicules étaient désertés par leurs occupants : tout le petit monde se trouvait à l'intérieur de l'établissement en train de parler, plus particulièrement dans l'office de madame Ramakavelo. 

Cette dernière était là justement, comme affalée à son bureau ; il y avait face à elle deux policiers en uniforme bleu et noir avec un képi noir sur la tête

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Cette dernière était là justement, comme affalée à son bureau ; il y avait face à elle deux policiers en uniforme bleu et noir avec un képi noir sur la tête. Tous les frères se trouvaient là également. Tous discutaient de l'enlèvement du petit Karim, et la tension mais aussi le désespoir étaient palpables, surtout chez la directrice. Les vingt-neuf autres pensionnaires qui étaient sensés être dans leur dortoir à l'étage encombraient l'escalier, et, tout aussi choqués par ce drame, ils épiaient silencieusement la conversation en retenant leur souffle. En effet, ce qui venait d'arriver était très grave, car jamais depuis l'existence de cet orphelinat, un évènement aussi dramatique l'avait touché de plein fouet. Ce drame qui avait touché l'un des leurs aurait très bien pu toucher n'importe qui d'entre eux !

Campés sur les dalles de bois, l'air grave et inquiet, ils écoutaient ainsi les supérieurs s'entretenir avec les policiers, et ce qui se disait était bien loin d'être rassurant, car voici ce qu'ils pouvaient percevoir :

🐊_ « Je n'arrive pas à comprendre ! non, je n'arrive pas à comprendre !... Pedro ! pourquoi tu n'as pas surveillé le petit correctement !?... »

Dans le bureau, Pedro baissa la tête, fautif et inavouable. La directrice s'adressa aux gendarmes en s'écriant :

🐊_ « ...Tout le monde sait que Karim est un chieur ! qu'il n'est pas le plus facile des pensionnaires, et Dieu seul sait combien de fil à retordre il nous a donné depuis un an !... avec des cheveux blancs !... »

🌺🔎(ᴛᴏᴍᴇ 2) ᴛɪɴᴛɪɴ ᴇᴛ ʟᴇꜱ ꜰᴀɴᴛᴏᴍᴇꜱ ᴅᴜ ᴘᴀꜱꜱᴇ  (⚠️-16 ᴀɴꜱ⚠️)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant