🌺🔎-30- ᴄᴏᴍᴘᴛᴇ ᴀ ʀᴇʙᴏᴜʀꜱ🌺

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Dans les rues de la capitale où déjà régnaient l'animation habituelle et la circulation, où de manière insouciante des gens faisaient leur chemin, du côté de la pizzéria qui avait pris feu cette nuit, un attroupement de personnes se tenait là, obs...

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Dans les rues de la capitale où déjà régnaient l'animation habituelle et la circulation, où de manière insouciante des gens faisaient leur chemin, du côté de la pizzéria qui avait pris feu cette nuit, un attroupement de personnes se tenait là, observant encore les décombres qu'il restait de cet horrible incendie. Il ne restait pratiquement plus rien de cette pizzéria si ce n'était que des cendres et les quelques poutres qui formaient les fondations du local. Des rubans de sécurité encadraient la scène de crime et à l'intérieur quelques policiers se tenaient là à faire d'éventuelles recherches, à l'affût d'un indice qui aurait pu provoquer cette tragédie. Dans cette petite foule de gens qui se tenaient là debout à discuter entre eux de ce fait divers, s'y trouvaient embusqués deux hommes – les deux mêmes ravisseurs qui avaient eux-mêmes mis le feu à cette pizzéria – Alex et Jacob - ils étaient habillés aux couleurs de la population locale avec de simples tongs aux pieds, shorts et chemise à fleurs avec capeline sur la tête. Néanmoins, comme la veille, leurs yeux étaient camouflés par des lunettes noires. Ces « hommes caméléons » passaient donc de manière inaperçue aux yeux des gens, et même de la police qui se tenait là. Les gens qui parlaient entre eux et qui les entouraient étaient en grande majorité de type Malgache, mais il y avait aussi des métisses et des métropolitains. Des commérages de toute sorte fusaient autour d'eux, et voici ce que les deux bandits purent entendre autour d'eux plus particulièrement quelques propos Français qui perçaient au milieu de ce tumulte Malgache.

« C'est pas croyable cette histoire d'incendie ! pas plus tard que samedi soir je les ais vu tous les deux faire encore des pizzas dans leur restaurant ! la police parle d'une fuite de gaz ou d'un appareil défectueux, moi franchement j'y crois pas trop. » soupira une touriste âgée.

« Quel désastre ! ces gens-là étaient si gentils ! si polis ! je ne comprends pas comment un truc pareil ait pu les arriver ! » se plaignit une autre femme aussi âgée.

« A ce qu'il parait leur pizzéria ne fonctionnait plus trop ces derniers temps et qu'ils n'avaient pas trop de clients... vous pensez qu'ils auraient pu se suicider ? » demanda une femme plus jeune.

« Je vois mal comment deux cuisiniers comme ça aurait envie de se donner la mort dans de si atroces souffrances, rétorqua un jeune homme, si on a envie de se donner la mort, soit on se passe la corde au cou, soit on saute du haut d'un pont, ou soit on s'empoisonne avec du cyanure ! mais pas brûler vif ! »

« Il a raison, affirma un autre, ça tient pas debout cette histoire d'accident ou de suicide, moi je suis sûr que quelqu'un a voulu les tuer, j'en met ma main à couper. »

Etc. ect. Et les commérages jasèrent ainsi au sein de la population. Lassés d'entendre ce genre de chose, les deux espions, toujours cachés dans la foule, se concentrèrent soudain vers les gendarmes. Parmi les policiers qui se tenaient là, il y avait là encore des Malgaches, mais aussi trois hommes Français. Leurs échanges les intéressa, car ils étaient visiblement en train soupçonner ce feu d'origine criminelle. Alex et Jacob, à l'affût de leur propos, tendirent une oreille très attentive et voici ce qu'ils attrapèrent au vol :

🌺🔎(ᴛᴏᴍᴇ 3) ᴛɪɴᴛɪɴ ᴇᴛ ʟ'ʜᴇʀɪᴛɪᴇʀᴇ ᴅᴇ ʟᴀ ᴍᴏʀᴛ  (⚠️-16 ᴀɴꜱ⚠️)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant