A Tananarive, Tintin, Milou et Mya vivent avec leur fils adoptif Karim et côtoient leur nouvel ami Coréen Kim Taehyung qui vit près d'eux avec sa petite sœur Tzuyu et Chan, leur maman. Mya vit les derniers mois de sa grossesse et donnera bientôt nai...
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Au même moment, de l'autre côté du wagon, Karim, réveillé par les pleurs légers de son père, ouvrit doucement les yeux en fronçant les sourcils. Il chercha son papa du regard, mais très vite, ses yeux clairs tombèrent sur lui : il se trouvait assis entre les jambes de Taehyung et blotti dans ses bras. Celui-ci était en train de le consoler en lui chuchotant tout bas des paroles douces à peine audibles et le berçait doucement en même temps. En silence, sans mot dire, il garda les yeux ouverts et les épia. Il ne put s'empêcher de les admirer : ils étaient si beaux à voir.
Tout en restant logé contre lui, Tintin tout en continuant de verser des larmes, pria tout bas son meilleur ami :
_ « Reste près de moi comme ça... s'il te plaît, Tae... réchauffe-moi le cœur... réchauffe-moi encore... ça me fait du bien. »
Kim l'enserra un peu plus fort contre lui - là encore sans aucune brusquerie - et, sans cesser de lui cajoler l'échine et de le dodeliner en même temps de manière nonchalante, puis frôla doucement sa joue contre son front en lui susurrant :
_ « Oui, ne t'en fais pas... je reste là... je ne m'en vais pas... je te réchaufferai le cœur tout le temps que tu en auras besoin. »
Cependant à cette perception très veloutée de sa joue qu'il sentait caresser son front, son cœur se dilata d'une émotion palpable. Tae était semblable à un beau chat qui frôlerait sa tête sur sa peau en guise d'affection et d'amour. Cette sensation lui fut plus que délectable... presqu'envoûtante ! Le Belge ferma les yeux de transport et laissa échapper un faible et lourd soupir en lui chuchotant tout bas:
_ « Oooooooooooh Tae... j'aime ce que tu me fais là... j'aime sentir ta joue me caresser le front... je me sens tellement bien... c'est si doux... »
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L'asiatique, tout en continuant à frôler délicatement le revers sa joue contre son front et en le berçant lentement en même temps, ne put s'empêcher de laisser éluder un tendre sourire en l'observant: Tintin avait l'air d'adorer ces soins. Il avait nettement l'air de se sentir mieux aussi: en effet, il remarqua que ses plaintes de douleur s'étaient changées progressivement en petits soupirs de plaisir. Tintin avait l'air l'encourager à continuer. Et cela ne trompa pas, car il le vit lui chuchoter encore tout bas en soupirant, les yeux clos:
