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14 juin, 23h08

Le stress est quelque que chose que j'ai toujours assez bien géré, et par géré je veux autant dire le faire partir que de l'ignorer

Mais en général l'une des conséquences qui est caractéristique de ma personne quand je refoule mon stress, c'est le pétage de plomb. En passant par la crise de colère, aux pleures, aux insultes, aux cris et j'en passe.

Au début je ne comprenait pas et je me retrouvais perdu face à certaines de mes réactions, m'étant semblées instinctive mais qui au final était souvent purement exagérées, voire déplacées.

Puis avec le temps, et pas mal de discution plus ou moins vague sur le sujet j'ai commencé à comprendre. Refouler son stress ce n'es pas le géré, c'est juste empiré la situation. Car à partir du moment ou je recommence à "géré" mon stress c'est un nouveau vase qui se remplis. Et puis un jour, le vase devient trop remplis, puis la goutte de trop y tombe et là le vase s'écroule et avec ma stabilité.

En général le vase décide de s'écrouler toujours dans les situations où mon stress est à son paroxysme, ce qui rend l'effondrement d'autant plus impactant et conséquent.

J'ai toujours été, en tout cas depuis maintenant environ six ou sept ans, une grosse stressée de la vie, qui, quand la pression est trop forte a un peu de mal. Mais disons que en sept ans j'ai appris à me comprendre et que mes débordements se montrent beaucoup moins fréquemment qu'à certaines périodes de ma vie.

Mais aujourd'hui le vase s'est brisé. Et les morceaux sont dans ma chambre, éparpillés, éloignés. Dans cette chambre que j'arrive à garder intacte grâce à je ne sait quel force qu'il me reste, une force avec laquelle je ne me vois faire qu'une chose, le bordel dans ma chambre, cette dernière qui prend le nom de bordeland, un surmon mirror de l'état de ma chambre quand je ne vais pas bien.

Ces derniers jours je ne me sentais pas particulièrement stressée,  j'ai même tenté de rassurer des amies stressées. Il y avait juste un problème que je n'ai pu relever que maintenant. J'étais moi aussi putain de stressée mais pour une raison qui m'échappe mon cerveau m'envoyait des signaux contraire à mon réel état. Mon cerveau a lui-même refoulé mon stress.

Et m'a fallu un passeport introuvable et une mère qui refuse de m'aider pour que  le château de carte ne soit pris dans un tourbillon de pensées.

Des larmes qui coules, maquillant un visage qui fut pendant trop de jours trop serien, mais aussi à l'effigie de l'eau qui semble être omniprésente dans mes poumons J'ai l'impression que pensés deviennent ma propre cage dorée. La terre semble tournée à l'envers et tout va vite, trop vite. L'air semble vouloir se faire désiré autant que le fil de mes pensées m'échappe avant de ne laisser place qu'à une belote de l'aine qu'il me faudra démêler par la suite, non sans difficultés.

Je ne sais plus où me mettre, quoi penser, je me sent comme un livre à qui on a arraché l'intrigue principal, vide de sens mais plein de mots.

Des mots, je n'ai que ça des mots mais impossible de leurs donner un sens, un ordre, une continuité. Ses mots perdent leur sens, valeurs et importance. Là où je devrais pouvoir le dire, il met impossible de définir la nature et la fonction des mots qui envahissent mon esprit.

Des lettres, des chiffres, des groupes de mots, trop de choses qui assaillissent mon livre de sens mais rien n'est organisé,  rien n'est compréhensible.

Et puis d'un coup les seuls choses concrète qui me viennent à l'esprit, maintenant pâle fantôme de ma personne, sont négatifs, sont tel l'ancre d'un bateaux, ses idées qui prennent formes et  m'entraîne dans l'abîme d'un mal être interne qui ne se déroule, initialement, que dans ma tête mais qui fini par avoir des répercussions sur mon corps. J'ai mal à mon organe vital, il bat vite, vite, puis beaucoup beaucoup trop lentement.

lost words.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant