interlude

2 0 0
                                    


Loniess.

Je pense que ce mot sera le plus convenable pour résumer ma première année de licence en mai. Et je dit ça alors que nous sommes qu'en novembre.

Je me suis rencontré une nouvelle fois.

Et je me suis découvert une envie, un besoin, une nécessité d'être seule à des moments.

La solitude choisie. Un écho d'une année où je vais me sentir seul malgré moi.

Une sorte de psychologie inversé, comme les vagues de la mer qui luttent entre elles.

Des moments où j'ai l'impression d'être au antipodes de tout.  Des moments où je n'essaie pas de me faire comprendre. Et je fini frustré parce que personne ne me comprend.

Un néant aspirant tout. Une voix qui résonne. Qui souffle rudement sur mon esprit, de son vent hivernal.

L'impression d'être celle qui est à des kilomètres. Et c'est plus fort que moi. Plus j'essaie de me persuadé du contraire, mon cerveau tente de me contredire.

Et souvent je me dit que je serais mieux sous l'eau. Pas de bruit, pas de mouvements brusques, une longue chute sans fond. Quelques de douloureusement délicieux.

Un mélange chimique dangereux mais qui me semble nécessaire. Prendre du recul sur tout. Reprendre possession de ma vie.

Ne plus être dépossédé quand je remarque que mon entourage parviens à vivre en me laissant de côté. Avoir une fierté et une joie immense pour eux. Mais malgré tout avoir une sourde douleur dans l'âme. Tu es seule ma belle.

Sentir que je dois forcer certains rire, messages, regards, blagues pour ne pas finir définitivement seule.

Réprimer ce besoin irrépressible de m'isoler, me couper du monde. Parce que le monde ne ce prive pas de me faire  mal.

Me couper du monde parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir et que je sais que je n'arriverai pas à me guérir seule de ce monde. Mais que je devrais le faire.

Une farandole de pensées qui se contredisent entre elles.
Un oui qui se métamorphose en non et puis un sourire en larmes.

Ce sentir physiquement au pleins milieu du time square, avec tout ces individus présents mais pourtant être mentalement seul sur une île desserte. Avec seulement moi et moi seule.

Vouloir compter sur mon entourage mais finir par le fuir. Ne plus rien comprendre. Tenter d'aller mieux de mon côté et blessé mon entourage.

Me persuadé toute seule que je suis le galet qui sert à ricochet sur la vie de monde entourage.

Loniess.

Ce mot aujourd'hui me fait peur. J'ai un trou qui se forme dans mon cœur. Un trou béant ne laissant de la place qu'à lui même.

Mais demain ce même mot sera peut-être ma porte de sortie vis-à-vis de moi-même. Il me permettra de faire le tris sans me polluer l'esprit avec les gens autour. Aérer mon espirt pour mieux anticipé mes interaction sociales.

Et finalement avec l'impression que ma propre vie ne m'appartient pas, qu'elle ne m'a jamais appartenu et ne m'appartiendra,entièrement, jamais.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 10, 2024 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

lost words.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant